•  

    Trois semaines plus tard, Eliona arpentait la zone du village, assise sur le dos de son cheval, tandis que sa compagne observait la région depuis le dos de sa dragonne. Soudain Fafna bondit en piqué.

    « Qu'est ce qui te prends, demanda Cenwell.

    -Il y a quelqu'un, dans la rivière. ».

    En observant bien, Cenwell put à son tour distinguait ne chevelure rousse et frisée. Eliona resta dissimulée tandis que son amie plongeait dans la rivière. La baigneuse se mit à nager en crawl. Alors qu'elle s'arrêtait deux secondes, le temps de voir la distance entre Cenwell et elle, elle se laissa emporter par le courant. Enwell plongea et la récupéra avant qu'elle ne se noie. Un sifflement et Fafna les récupéra toute les deux dans ses griffes et les déposa sur le sol. Eliona descendit de cheval et laissa une potion descendre dans la gorge de la rescapée. Celle ci se redressa et cracha de l'eau sur le sol. En voyant la dragonne, elle se mit à courir en direction de la forêt.

    -Eliona, ma chérie, soupira Cenwell.

    La jeune humaine sourit et claqua des doigts. Le sol devint un sable mou et entravèrent les mouvements de la jeune fille. Elle chuta et se contorsionna pour regarder les deux jeunes filles (plus une dragonne) qui lui voulaient dieu seul sait quoi.

    -Eliona, lâche la, ordonna Cenwell. Eliona tu m'entends ?

    La jeune fille claqua les doigts mais d'une façon si distraite que le sable devint des ronces. Le hurlement de douleur de la jeune fille rousse la ramena sur terre. Le sol repris son allure terreuse avant que la mage blanche se mette à courir pour se jeter au cou de la rescapée.

    -Nouralina, tu es vivante ? Merci mon dieu !

    Les yeux de la jeune rescapée s'écarquillèrent et elle repoussa Eliona si violemment que celle ci tomba sur le sol. Mais loin de se laisser abattre, elle se réagenouilla et lui dit, les mains bien évidence :

    -Nouralina, c'est moi, Eliona, la petite peste, celle qui te piquait touèjours tes goûters quand on était petite... dans mon village, Villeroy . Tu t'en souviens ?

    Les yeux de la dénommée Nouralina s'ouvrirent en grands, tandis que la mémoire lui revenait :

    -C'est pas vrai, tu ne peux pas être une mage blanche ! Tu étais la pire peste de tout le pays !!! Je trouve cela aberrant,

    -Je me suis calmée, Nouralina, je suis désormais une jeune fille sage et attentionnée, bien que d'un mauvais caractère.

    -Admettons, cela ne me dis pas ce que vous me voulez, toi et cette mage noire. C'est encore cet elfe qui vous envoie ? J'ai déjà payé, en perdant toute ma famille, je pense que cela est suffisant, non ?

    -Nous ne travaillons pas pour cet elfe, que l'on nomme Reodwen. Bien au contaire. Il a fait tomber la ville de Grellwif. Nous essayons juste de faire en sorte que cette ville ne reprenne pas sa domination sur notre monde. Les écrits suffisent à nous faire nous souvenir de cet enfer, il est inutile que nous le vivions, énonça Cenwell.

    -Toutefois, cela n'est pas notre seule raison, enfin ce n'est pas ma seule motivation. Mon maître, celui qui m'a tout appris à laisser la vie dans cette bataille ainsi que de nombreux village qui se contentait de vivre. Cette mort m'affecte, surtout qu'elle ets inutile, aussi ma principale raison est la vengeance et la haine.

    -Dans ces conditions je ne peut que souhaiter vous aider. Ce village m'avait acceptée.

    Elle porta deux doigt à sa bouchet et siffla sur un ton grave. Un énorme dragon rouge surgit, et atteris au pieds de la dénommée Nouralina.

    -Avant, reprit Cenwell, je souhaite aider l'une de mes rares amies qui est retenue dans cette ville.

    -Certes, je peux comprendre mais il est important de trouver une monture pour la demoiselle Eliona, sinon ta dragonne va nous faire un malaise.

    -Je veux bien, mais le seul marché au monture est dans...

    -... la ville détruite je sais bien, aussi allons nous y aller. On peut bien utiliser un déguisement pour passer inaperçue. Il suffit que nous n'ayons pas le visage découvert, et ton arme, et bien laissons la là d'où vous venez.

     

    Elle retournèrent ensemble dans le village pour se changer et laisser l'épée des armes ombreuse, trop reconnaissable. Et elle partirent toutes pour la ville détruite, à dos de cheval. En fait de ville détruite, les bâtiments étaient encore assez neufs. Les gens se pressait de quitter le chemin, Nouralina ayant décidé de faire passer Cenwell pour la promise de Reodwen. Et pour cause, les riches vêtements que ces demoiselles avaient volées à des marchands pouvait leur permettre de passer pour une riche délégation. Elles atteignirent le marchés au monture sans aucun soucis, trop facilement au goût de Eliona, très connue dans cette ville. Nouralina prit la parole.

    -Marchand, montre nous tes meilleures montures !

    -Sauf votre respect, belle rousse, vous n'avez pas assez d'argent pour vous la payer, dit il en désignant un dragon bleu, aussi gros que celui de la « belle rousse ».

    -Pardon ? Vous osez refuser de nous vendre une de vos monture ?

    -C'est pas que je refuse, c'est juste que je la réserve pour le palais.

    Cenwell se pencha à l'oreille de Nouralina et fit mine de lui chuchoter au travers de son voile.

    -Bien , ma dame. La dame vous fait savoir que ce dragon lui était réservé, en guise de présent de mariage.

    Le visage du marchand vira au gris cendre et le ton vira à l'obséquieux.

    -Je suis désolée ma dame, pas de soucis, il est à vous.

    Cenwell prit la parole :

    -Avant, je tiens à vérifier la qualité de son vol. Allons dans les grandes plaines, voulez vous ?

    Le marchand porta la main à son cœur et s'inclina.

    Vos désirs sont des ordres ma dame.

    Et il attela la bête pour le voyage. Les préparatifs durèrent trois bonnes heures.Puis enfin ils dit :

    -Nous pouvosn partir. La cage du dragon imposait une lenteur exaspérante mais cela ne les empêcha pas de rejoindre les grandes plaines. Une fois arrivée, Cenwell siffla un air doux et Fafna les rejoignit, plongea en piquée et déposa le marchand quelque part loin de là ou elle se trouvait. Puis elle revint et piqua pour prendre Cenwell sur son dos, et exécuter quelque petits loopings. Puis elle redescendirent, sous l'oeil sceptique du dragon et réjouit d'Eliona.

    -Ou l'a tu déposée demanda enfin Cenwell.

    -Quelque part où il aura froid.

    Le dragon prit la parole, d'un ton lent et sage comme l'est souvent le ton des anciens dragons d'asie.

    -Je ne vois pas trop à koi je peux vous être utiles. Je ne suis qu'un dragon non lié.

    -Tu l'as été, dit le dragon de Nouralina en regardant les nombreuses cicatrices sur le corps de son conjoint bleu.

    -Oui, répondit il avec fierté. Je suis ni plus ni moins le vieux dragon de la mère de Empaiès ! Mais cette heure de gloire a disparu, tout comme le symbole de la victoire de celle ci.

    On remarquait un chagrin immense dans le regard du dragon.

    -Cenwell ne peut on pas le libérer de ses entraves, regarde ses pattes, elles sont pleines de sang, intervint Eliona.

    Le dragon émit un bruit de protestation et émit un mouvement sec, de ses deux pattes avant qui le retenait et de ses ailes, elles aussi attachées. Les chaines se brisèrent aussi facilement que si il brisait des cordes.

    -Merci petite humaine. Je m'appelle Cordéon.

    -Eliona souffla la jolie petite blonde.

    -Tu es une guérisseuse.

    Ce n'était pas une question et Eliona ne chercha pas à discuter. Mais le sourire de Cordéon en disait assez sur le malaise de Eliona.

    -Que voulez vous? demanda t il brusquement.

    -Nous venger et permettre à notre communauté de ne pas subir la tyrannie des forces de la ville détruite.

    -Vous r^ver. Reodwen, à qui j'étais destiné, est un excellent stratége, enfin la plupart su temps, et c'est un mage noir. Il est le seul et personne ne peut l'arrêter.

    -Je suis mage noir, avança Cenwell. Et il est hors de question que je me laisse intimider. Mais la dispartition risque d'être relevée dans peu de temps, nous pourrions rentrer à Armontine...

    Et sans que ces ordres soit discutée, ses ompagnes prirent ploace sur le dos de leur monture et prirent la direction du village.

     

    Elles mirent deux jours pour rejoindre le village. En arrivant, cenwell eut juste le temps de lever la main pour réceptionner l'épée qui s'était jeté sur elle.

    Tu m'a manqué petite elfe, chuchota ce bout de ferraille.

    Cordéon choisit ce moment pour ouvrir la bouche :

    -bonjour, plutona...

    La pointe de l'épée se tourna vers le dragon.

    -Cordéon, comment vas tu depuis le temps?

    Cenwell se prit à se poser une question : comment cette épée faisait elle pour savoir quand on parlait, de quoi on palait, comment elle s'exprimait, si elle pouvait voir et bien d'autre qui eurent autant d'effet sur elle que la plante de Cunami, utilisées comme drogues.

    -Commence pas à te poser la question, petite, tu n'as aucune chance de comprendre, j'ai parfois du mal à comprendre moi même.

    -Alors plutona(cenwell remarqua seulement que le dragon employait ce nom pour parler à l'épée.) serais tu en grosse galère ou cette jeune fille t'étais destinée?

    -T'a devant toi la descendante en droite ligne de Epaiès...

    -Excellent c'est une bonne chose,mais la blondinette, c'est aussi une guérisseuse?

    -Ouais, et une bonne...

    -tant mieux, je ne supporte pas de transporter  des incapables !  Ainsi vous êtes la descendante de la jeune fille qui relégua les forces de la ville détruite.

    -As tu remarqué quelque chose de spécial?

    -Juste que Sa majesté Reodwen a héberger une petite prisonnière une elfe blonde, Arwina je crois, une songest.

    -C'est elle, où réside t elle?

    -Qui elle?

    -La fille de la guérisseuse de ce village, elle a disparue suite à une attaque...Tu l'as vue donc? Comment va t elle?

    -Je ne l'ai pas vu, elle ne sort des appartements de Reodwen que lorsque celui ci le lui demande. Et elle ne quitte jamais l'enceinte du palais.

    -Merde, alors je dois l'infiltrer...

    -On doit ! Il est hors de question que tu ailles seul dans ce bazar innomable.

    Cenwell ne chercha même pas à protester, aussi tétu qu'elle, elle avait appris que Eliona n'en faisait qu'à sa tête. Elle baissa donc la tête et dit, tout doucement :

    -Bien, nous partirons demain matin avant l'aube, nous iront voir pour bosser chez eux.

     

    Le lendemain matinn, les trois jeunes filles, les cheveux teint, la peau couverte de poudre noire pour se faire passer pour des elfes noires, entrèrent dans la ville, l'épée de cenwell cachait sous la cape de cette dernière, les dragons avait pour ordre de rester au villlage et de superviser les défense d'armontine avec le concours de Cordéon. Mais le manque d'eliona se voyait déjà beaucoup. D'autant la liaison effective est récente d'autant la séparation est dure. Nouralina se tourna vers ses deux camarades et dit :

    -voici le palais. Nous devons traverser la grande place pour rejoindre ce lieu; mais nous ne risquons rien,

    C'est au moment mêm où elles mettaient les pieds sur la place que le marchand de dragon (déjà de retour) envoya les gardes sur elles. Ils les entourèrent et les emmenèrent en direction du palais sans pour autant dire un mot. On les emmena en direction de la salle du trône. Reodwen les attendait, en compagnie de son père. Ils ne dirent rien devant les gardes mais à peine sortit, le père de reodwen les regarda avant de lâcher :

    -alors mon fils, ces filles te disent quelque chose?

    -Je m'en souviendrais, si j'avais fréquenté des elfes noirs. A moins que ce soit de méprisable jeune filles complétement folle. Ne savent elles pas que prendre l'identité d'une autre race peut comment dirais je, les mettre en rogne?

    Même sous sa poudre noire, on put voir que Eliona palissait. Mais reodwen reprenait déjà la parole :

    -Que voulez vous, alors mes demoiselles?

    -nous cherchons juste un travail, et un lieu où nous loger, répondit nouralina d'une voix suppliante.

    Cenwell ne prit pas la peine de regarder la jeune elfe pour voir que son visage suintait de peur et de persuasion. Cenwell prit une note mentale, elle était trop douée pour mentir, il ne fallait pas se fier à elle. Elle continuait sa tirade. Seule la voix de reodwen tira cenwell de sa rêverie.

    -Bien vous resterez, vous vous occuperez d'aider les jeunes femme de l'aile est, qui est en pleine réabilitation.

    Un geste de la main convainquit les filles de rejoindre cette aile est, chose qu'elles firent tout de suite.

     

    Deux semaines se passèrent en toute tranquilité à part les tentative de séduction de reodwen sur la personne de Cenwell. La chose faisait beaucoup rire Eliona mais Nouralina elle voyait la chose d'un mauvais œil. Elle se montrait de plus en plus sombre. Et vint un jour ou elle se met à les rejoindre en leur intimant de prendre leurs affaires parce qu'elle venait de tuer un des gardes personnel de Reodwen qui la prenait pour une fille de mauvaise vie... Eliona courut le long du couloir pour aller preparer leur affaire. Un hurlement strident se fit entendre. Une jeune elfe noire passa à côté d'elle avec une corbeille de linge, une de ses amies sur ses talons, les bras chargeaient de savon de sorte différente. Un d'entre eux intrigua surtout la jeune Cenwell. De forme rectangulaire, il ressemblait à l'une de toute petite pierre que l'on trouvait à l'entrée des caveaux.

    -Comment cette guerrière fait elle pour échapper entre les mailles du filet de notre futur roi ?

    -Pourquoi crois tu qu'elle l'attire ? Une fille qui lui résiste ça à de quoi l'interressé ! Surtout une guerrière et d'ascendance très ancienne !

    -Mais entrer jusque dans le palais sous son nez ? Elle a un sacré culot !!!!

    Elle partirent en riant comme des folles et en émettant des hypothèses farfelues sur le physique de la guerriere aux cheveux de neige.

    -J'ai pas 1200 ans, je n'ai pas les cheveux blancs. Ils sont gris OK mais je n'y peux rien !!!

    Nouralina sourit avant de lui chuchoter à l'oreille :

    -il faut vraiment que l'on parte !!!

    Et eliona arriva avec leur baluchon. Paniquée. Alors qu'elle se trouvait sut la place centrale, Eliona stoppa net et se tourna vers Nouralina :

    -Qu'est ce qui t'a pris d'usiter ton arme ? Surtout que cet endroit est très fréquenté!!! Il était sur que nous serions découverte !!! Et elle continua sa diatriben sans se rendre compte que tout le monde la regardait et s'écarter !!! Excédée, son pouvoir fluctuait comme si on avait ouvert une vanne.

    -Eliona, l'interrompit Cenwell. Si nous voulons partir entre quatre planches, continue sinon je te conseille de partir d'ici et au plus vite. Les gardes ne vont pas tarder à apparaître.

    Et au moment où elle disait cela, les portes du palais s'ouvraient laissant la place à de nombreux soldats. Elles se mirent à courir en direction de la sortie de la ville mais alors qu'elle atteignaient la porte une drôle de bêbête les attendaient révélant des crocs aussi aiguisés que des poignards. Elles étaient trop étranges pour avoir jamais existé. Un petit rire derrière elle retentit.

    -Oui Cenwell, ces créatures n'ont jamais existée, une pure invention que tu dois au rêve de nos mage et mis en scene par la puce ici présente. Tu n'as pas l'épée n'est ce pas ? Bonne nouvelle, tu vas pouvoir être jugée pour meurtre sur la famille royale ainsi que tentative d'assassinat sur la personne de l'héritier.

    Reodwen se tenait derrière elles, Arwina à ses côtés. Sa peau, bien entretenu fit penser que la jeune fille n'était pas si mal traité que cela. Soudain le visage de Nouralina se fendit d'un très large sourire.

    • désolée les filles, je crois que vous vous être trompée de partenaire.

    La colère de Cenwell effaça les chimères mais n'empêcha pas les gardes de la remettre à sa place qu'ils estimaient être la sienne, à savoir le cachot.


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  • Bon je vais me répéter, je ne vous oublie pas, mais en ce moment j'avance plutôt bien sur mes textes, je vais tout faire pur que le jour de mon anniversaire le 29 novembre, vous ayez de nouveaux passage à lire !!!!

    Bisous à tous et j'espère que la reprise des cours s'est bien passée !!!!!!!


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