• Et ils disparurent. La jeune hotesse soupira et s’installa derrière le comptoir.

    -Donc? Ce sera une ou deux chambre?

    Nous prendrons une chambre double, quel est votre prix ?

    Elle éclata de rire.

    -On voit tout de suite que vous n’êtes pas du coin. Nous gagnons suffisamment avec l’argent que nous verse les « entraineurs de ces dames ». Les chambres pour le repos sont gratuites.

    Le rangeai mon argent, le cœur battant un peu moins fort. Je n’allai pas avoir besoin de me séparer de mon argent. Nous regagnâmes notre chambre avant de descendre prendre un repas. L’un des hommes de la salle nous approcha. Ma panthère n’ayant pas bougée, j’en déduisais qu’il n’y avait aucun risques. Euh, il allait falloir que je songe à enlever cette expression de mon vocabulaire. L’abscence de risques risquait, c’était le cas de le dire, de partir en vacances très loin, avec cette fichue magie.

    -Dites belle demoiselles, sa vous dirait de venir jeter un petit coup d’œil au barbecue de ce soir. Je regardai Lysie, sans comprendre.

    -Nous préférons l’odeur de la viande de cochon à celle de la sorcières. Qui c’est si les démons ne vont pas rappliqués !!!

    Nous vîmes le gars blémir, et disparaître.

    -Le barbecue? Demandais je à Lysie, sans comprendre.

    -C’est de l’argot. Nous sommes tous plus gras que les cochons des sept enfers gourmands, quand ces seigneur rie les juges nous font rôtir sur un joli petit bûcher, on prends la place du cochon sur sa broche. Vous comprenez?

    -Je remarquai qu’elle employait de nouveau le vouvoiement. Un sujet sensible.

    Très.

    -Quand Est-ce qu’elle va cesser de se mêler de se qui ne la regarde pas, l’autre idiote dans ma tête?

    -Lysie répondit

    -Je pense qu’elle fait partie de toi et que cette charmante idiote comme tu dis va constamment être avec toi.

    J’aimerais bien être avec ce saphiro. Sacré Yeux?

    -De quoi je me mèle? Grognai-je.

    Lysie ne releva pas et se leva avant de s’étendre.

    -Je vais aller me coucher, je suis fourbue et épuisée. A demain.

    -Oui, lui répondis je vaguement mal à l’aise. Celle qui nous avait procuré une chambre ne cessait de me fixer, c’était d’un désagréable.

    Elle partit sans se retourner, me laissant là comme une pauvre malheureuse. Au bout de six propositions de verre et six d’accompagnement dans une chambre, je décidai qu’il était temps pour moi de quitter cette salle.Je rejoignais Lysie, qui s’apprêtait à sauter par la fenêtre.

    -Eh ! Tu fais quoi là?

    -Je vais voir ce que je peux faire pour elle.

    -Elle? Tu veux dire la sorcière? Elle l’a cherchée, tant mieux si elle brûle…

    Lysie se figea sur le bord de la fenêtre. Elle me regarda et me dit quelque chose, trop bas pour que je l’entende :

    -Répéte Lysie, je ne t’ai pas entendue.

    -Tu es un monstre d’égoïsme. Je dus quand même me rapprocher pour l’entendre. Si cela avit été moi? Aurais tu dis la même chose?

    Je ne répondit pas, pas question de lui confier que j’avais appris à l’adorer. Je baissai la tête, confuse. Mais elle n’avait pas fini :

    -Bien sur, suis-je bête, on ne peut pas t’en vouloir la seule chose qui t’intéresse, c’Est-ce métal que tu révéres. Mais la vie pour vous n’a pas de sens, si ce n’est celui d’amasser. Je ne sais pas pourquoi j’ai accepté de vous aider. J’aurai mieux fait de vous laissez à votre mariage arrangé et de vous laisser vous trancher les veines, comme votre grand-mère. Et là-dessus, elle sauta du haut du deuxième et aterris souplement au sol,. Je descendais, à la limite de me rompre le cou. L’hotesse me regarda avec un petit sourire mais des yeux rouges. Je me dirigeai directement vers elle :

    -Où a lieu le bûcher?

    -Il a lieu sur la grand place.

    -Où est elle?

    -Dès que vous sortez, prenez à gauche et continuez toujours tout droit.

    Je lui prit la main et la forcée à me suivre :

    -Montrez moi le chemin.

    Elle ne dit rien de plus et me précéda, presque à la course. Je la suivait, en silence et aussi silencieusement que possible. Mais je paraissait bien bruyante, malgré mes peids nus. Elle volait littéralement, ses pieds ne faisant pas le moindre bruit, ne bougeant pas le moindre cailloux, J’avais l’impression de suivre un fantôme. Brusquement, quelque chose bondit devant nous, en grognant alors que je passai à côté de cette chose. Je regardai avec plus de soin. Ma panthère !!!! Elle avait décidé de me suivre. Je la caresser en passant et sifflai en la dépassant. Elle se mit à trotter à côté de moi. Une demi fantome et un félin… je me sentais super rassurée. Nous débouchâmes sur une immense place ou se tenait foule. Je regardai la place de la lune. C’était bientôt l’heure de la mise à mort de la sorcière. Voir autant de gens heureux de la mort me rendait folle, même depuis ma petite enfance j’ avais toujours haï les mises à mort. Une personne atterrit doucement derrière moi. Lysie. Je me retournai, prête à m’énerver. Mais elle me prit de court.

    -Je peux savoir ce que tu fais là? Je t’avais dit de rester à la chambre et vous, ne vous avais-je pas payer pour veiller à ce qu’elle reste à l’intérieur.

    -J’ai dit que j’allais veilller sur elle, pas que j’allais la séquestrer.

    Alors que les deux femme se disputer je sentit une main se refermait sur ma bourse, tandis que ma panthère se mettait à ronronner.

    Je me retournais, ces yeux ! Saphiro !

    Je m’apprêtait à le gifler quand il me saisit le poignet.

    -Doucement impétueuse princesse. Même votre panthère m’apprécie. Peut être auriez vous intérêt à m’écouter?

    Je baissai la main, toujours folle de rage. Je croisai les bras m‘attendant au pire.

    -Bien, ce bûcher est léger, le bois presque sec. Il mettra pas mal de temps avant de prendre. Lkysie positionne toi derrière elle, je sais que tu ne crains pas le feu. J’attirerais l’attention avec ma spécialité, le vol.

    Lysie hocha la tête et s’éloigna en direction du bûcher. J’attrapai le bras de Saphiro et lui demandait ce que je devais faire. Sa réponse me cloua le bec :

    « je ne voudrais pas que sa seigneurerie me coupe la tête pour avoir causé la perte de son ongle. »

    Je n’avais jamais voulu lui coupé la tête même si j’avais parfois eu envie de l’étrangler de mes mains. Tout le monde me voyait il ainsi? J’avais pensé à ma richesse, à moi, à faire tout ce qui est possible pour plaire à mes parents. Savaient ils seulement ce qu’endurer les populations? Si oui, pourquoi ne m’en ont-ils jamais parlé pendant leur initiation à la gestion de royaume? Si non, pourquoi leurs conseillers n’avaient ils rien dit, ou leurs servant? Personnellement, les miennes n’avaient pas trop le droit de se plaindre. Voici donc ce que les esclaves voulait me faire connaître… Mais étrangement, cette vie me plaisait plus que celle du palais, au moins j’étais occupée ! Je restai donc là à ne rien faire de peur de les géner. Je souris, le perlife, chef religieux, était venu lui-même et un cri me fit comprendre que Saphyro venait de faire des siennes. Et en effet, la bague qui lui conféré le pouvoir ne brillait plus au doigt de ce cher perlife. Les gardes, y compris du bûcher, furent réquisitionner pour la retrouver. Du coup, la sorcière disparut au bras de Lysie. Un travail propre et clair comme il fallait s’y attendre avec ces deux là.

    Lysie apparut en même temps que Saphiros. Il soupira.

    -Cette bague valait bien toutes les parures de la princesse, ce diamant, je suis amoureux ! Mais bon, ce serait dommage qu’il ne retournes pas à son maître, au moins comme ça, on ne voit pas la graisse qui pend. Et franchement les visions d’horreur merci ! Assez avec la princesse et ses colères !

    -Emrik, c’est bon on a com…

    Je me tournai vers Lysie. Voila pourquoi les yeux de THE beau garçon me rappelais quelque chose ! Mon voleur personnel et lui n’était qu’une personne. Bon je réglerais ce problème plus tard, il fallait d’abord que l’on fiche le camp.

    -Je vous rejoint dans dix minutes, le temps de me trouver un cheval. En attendant, dirigez vous vers la sortie de la ville.

    Nous obéîmes ,la gérante de l’hôtel ayant disparue. Il nous rejoignit peu de temps après, sur le dos d’un magnifique pur sang arabe.

    -Bon alors on y va?

    Lysie lui adressa un sourire et monta sur le dos de sa propre jument avant de la talonner. Je montai en quatrième vitesse sur le dos de ma panthère pour les rejoindre. Sa vitesse me fit hurler de plaisir. Lysie me regarda indulgente. C’est trente seconde après que Saphiros, euh pardon Emrik stoppa sa monture et retourna sur nos pas… pour en ramener la jeune sorcière. Elle prit tout de suite la parole, pleine de morgue :

    -laissez moi venir avec vous, je peux vous être utile. Je connais l’empire comme ma poche…

    -Lysie me regarda avant d’observer notre jeune sorcière.

    -Bien, accompagne nous si tu veux mais pas d’entourloupe ou tu le paiera cher.

    Comme pour appuyer les propos de ma compagne, ma petite panthère grogna si fort que je me mis à trembler. Je lui caressai le sommet de la tête. Vu le regard que me lança la jeune sorcière elle n’eut aucun doute sur la véracité de mes propos. Alors que Emrik se préparait visiblement à aller voler un autre cheval,


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