• Cenwell 10

    Le village d’Armontine paniquait depuis bientôt deux semaines. Non pas à cause de Reodwen, les ski’dums postaient à l’entrée du village s’occupaient de le maintenir à distance. La peur venait plutôt de Cenwell. Le poison dont était imprégnée l’arme de Reodwen lui rongeait les chairs et les organes vitaux. La fièvre déclenchait des délires qui eux, enclenchaient la montée en puissance de la magie de Cenwell. Les morts ne cessaient de se réveiller et de s’en prendre à la population. En ce jour nuageux, Eliona sortit de la demeure de Tharine, ces traits tirés éclairaient par un sourire. Elle se planta devant la dragonne qui n’avait pas bougé depuis le début du traitement. La jeune humaine la regarda dans les yeux et lança, en réponse au regard interrogateur de la dragonne :

    -Les potions mélangeaient au pouvoir de guérison de l’épée ont vaincu le poison. La fièvre a déjà baissé et ne sera bientôt plus qu’un mauvais souvenir. Mais toi, Fafna, fait moi le plaisir d’aller chasser pour te nourrir, sinon c’est toi qui ne sera plus qu’un souvenir.

    Fafna ne prit pas la peine de répondre et s’envola en direction des montagnes . Pendant dix minutes, Eliona resta dehors, avec pour seule compagne de détente la nature. Enfin, Tharine sortit et annonça, légèrement contrariée.

    -Cenwell est réveillée. Il semblerai aussi que ma fille ait confirmé sa présence dans la ville détruite. Cenwell veut déjà aller la récupérer.

    -Sans Fafna, elle n’ira nulle part.

    C’Est-ce moment que Fafna choisit pour réapparaître. En voyant le regard exaspéré de Eliona, elle lança :

    -C’est bon t’inquiété je me suis remplie la panse, je suis de nouveau opérationnelle.

    Et pour confirmer ses dire, elle souffla au visage de Eliona, qui faillit vomir en sentant l’odeur de sang. Une voix retentit sur le seuil de la demeure de Tharine :

    -Parfait, dans ce cas nous partons tout de suite pour la ville détruite.

    Cenwell était debout, prenant appui sur l’épée.

    -Certainement pas, Cenwell, tu es encore trop faible. Et puis, laisse moi te parler de quelque informations, rétorqua Tharine. Il y a presque deux mois, l’elfe qui nous a attaqué s’en est pris à un village. Au vu de nos forces à ce moment, nous n’avons rien pu faire : aussi le village a été détruit. Le village est celui qui se trouve sur le bord de la rivière et en lisière de forêt. En fait, c’est aussi à ce moment là que Arwyna a dû être capturée. Presque toute la population a été tué. Mais un de nos gardes, qui patrouillait à ce moment là avec une de tes créatures a aperçu une tente près des ruines de ce même village. La tente portait le sigle de feu le chef. C’est sûrement une survivante. Peut être pourrait elle nous aider?

    -Quel est le nom de ce village? Demanda l’épée, le son inquiet.

    -Le village de Corozo, répondit Tharine.

    « Il doit sûrement chercher les clés de Hilian, il pourrait réveiller les armées de ce Dieu, avec, communiqua l’épée à ses deux partenaires de combat. »

    -Et si elle refuse de nous aider?

    -C’est ton problème, Cenwell. Je te donne les infos mais tu en fais ce que tu veux.

    Elle s’apprêtait à hausser le ton quand une douleur lui traversa tout le corps, l’amenant à s’effondrer au sol.

    -Je n’ai pas le choix, expliqua l’épée. Tu es plus têtue qu’un troupeau de mules enragée. Et laisse moi te dire qu’il est hors de question que tu ailles dans cette maudite ville avant la semaine prochaine !!

    -Va en enfer, cria Cenwell, les yeux étincelant de rage, en e relevant. Tu resteras là et je pars tout de suite, que tu sois satisfaite ou non, il est hors de question qu’un bout de ferraille me dicte ma conduite !!! Acheva-t-elle en envoyant l’épée se figer dans un arbre.

    Soudain, elle porta la main à son cœur et s’effondra de nouveau, le teint encore plus blanc qu’un os de squelette de ski’dums.L'épée reprit la parole :

    -C’est le seul moyen de l’arrêter. Elle a le sang aussi chaud que Empaiés. Elle va avoir ma peau à ce rythme là.

    Eliona s’était agenouillée au pieds de son amie et lança, terrorisée :

    -ce n’était pas une raison pour lui provoquer un infarctus, pauvre idiote.

    Elle prit Cenwell dans ses bras et alla récupérer l’épée. Elle les mena dans la demeure de Tharine, allongea Cenwell sur le lit et glissa l’épée dans les mains de son amie.

    -Merci d’être là pour elle, petite humaine, chuchota l’épée, juste assez fort pour que l’humaine l’entende.


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  • Commentaires

    1
    Mercredi 30 Novembre 2011 à 19:31

    coucou pour ceux qui ont suivi Cenwell, la suite est disponible page 11 !!!

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