• pardon pour mon abscence

    -C'est vrai que le lieu est familier mais c'est sans doute parce que ce lieu est décrit par mon ancêtre. Dans son journal. Mais il est impossible que ce lieu soit chez moi. Je suis née à Armontine et cela j'en suis sûre.

    -Il existe deux notions du chez soi, Cenwell. Celui auquel tu accordes une importance, l'imporrtance de ta naissance et de ta vie, mais celui qui prédomine ici est celui du passé, de l'âme. Chaque âme voit le jour dans un lieu de puissance, qui correspondra toujours à l'ensemble des vies de celle ci. La majorité oublie tout et sont renvoyées dans tout corps, quelque soit la famille, mais certaine ont le malheur de garder tout leur instinct, Ce sont les âmes familiales même si parfois, elles sautent quelque génération. Et ton âme est apparue dans cette cité, donc techniquement, ton âme ne peut pas t'être arrachée par un nécromancien, aussi fort qu'il puisse être. Il y a deux lieu de pouvoir nécrotique dans le monde médian, cette cité, dite glaciacias, et la cité dite sans nom. L'ame de reodwen vient par ailleurs de cette cité sans nom. Et chacun de vous est d'autant plus puissant qu'il approche de sa cité d'origine.

    -Combien y a t il de cité dans ce monde?

    -Une petite centaine et trente sont encore habitées. Mais leur population est très faible depuis le combat de Empaies et Chyron..

    -MON ancêtre, précisa Reodwen en voyant Cenwell haussait les sourcils.

    -Attendez, crie brusquement le dragon de Reodwen. Cela signifie que la prophétie dont nous nous inquiètons tous à la cité détruite est en réalité prévut pour cette surface et non pas celle du "dessous"? Alors on est en train de nous la jouer Oedipe?

    -En quelque sorte sauf que cette prophétie, dans sa forme originelle parle d'une surface phoenix.

    -Magnifique métaphore, sourit Rowanna.

    -Et on doit passer à la cité sans nom.

    -On peut pas lui en donner un, intervient Eliona, j'en ai marre de toujours dire la cité sans nom, c''est d'un long.

    -C'est presque à la limite du sacrilège Eliona, susurra Gwelladur.

    -OK, je disais ca pour simplifier la vie de tous le monde.

    Aidan se releva péniblement, tout en se massant la nuque.

    -Sais tu que maintenant que tu a élevé cette barrière, nous ne pourrrons pas la franchir avant de nous être débarassé de la saloperie qui traine.

    -Quelle saloperie? La seule chose qui m'intéresse c'est le nécronomicon. Je me fous de cette bestiole qui traine dans les parages et ce ne sont pas quelque petit os un peu encombrant qui vont m'arrêter dans mes recherches, lança Reodwen, en colère.

    -Qu'est ce que tu cherches exactement dans ce nécronomicon, qu'a t il de si interessant? lanca Cenwell, prévoyant la nouvelle colère de Aidan.

    -Le pouvoir ma belle, c'est le pouvoir qu'il veut, le pouvoir du Slagoth et la connaissance des choses très ancienne. Ces connaissances sont vitales, car elles sont le résultat de manipulation de l'âme, faisant que ces âmes sont soumis au bon vouloir, le simple pouvoir psychique de ces créatures plit tout le monde à sa volonté, expliqua Rowanna. Ce livre est gardé par une personne que l'on appelle le gardien. Cette personne sait très tôt quelles sont ces fonctions. Dès le plus jeune âge, des visions du livres leur sont envoyés par les anciennes âmes, n'est ce pas Plutonia? Bref, ces visions portent sur les risques que encourent les trois couches si ce livre dévoilait ses secrets à ceux qu'il ne fallait pas, dissuadant ainsi les gardiens de briser le serment implicite. Ce fut le cas pour Aidan. Sauf que lui, son cas est un peu particulier.

    -En quoi est il particulier?

    -Est ce que cela te regarde, rétorqua Aidan en lançant un regard perçant à la ronde. On ferait mieux de se mettre à l'abri avant la tombée de la nuit.

    -C'est quoi cette bête qui te terrorise autant Aidan? Et pourquoi les habitants de cette cité se seraient ils condamnés eux même à la disparition? Pourquoi ne se sont ils pas enfouis tout simplement en laissant derrière eux ce qui les menaçer?

    -Une colère de ton ancêtre, suite à un retournement. Il se sont dirigés vers Chiron, plutôt que vers elle.

    -Aussi Sanguine que sa digne descendante susurra Reodwen.

    Je t'emmerde !!!! Pour se mettre à l'abri, il est nécessaire de se mettre au sommet de la tour d'observation surfacale. En argent et en glace, nous trouverons tout ce qu'il nous faut pour nous défendre, de même que la lumière qui est nocive au menace de cette surface.

    Ils commencèrent à prendre la route vers leur destination quand Eliona se retourna, persuadée d'être observée. Reodwen, taquin lui lança :

    -bien sût miss, que tu es observée, depuis tout à l'heure je me rassasie de cette chute de rein dévastatrice qui fait ton charme...

    Eliona éclata de rire et reprit la marche, tandis que Cenwell rétorquait :

    - on peut pas dire que tu t'intéresse au femme plantureuse, pour l'alléger cette femme, il faudrait lui retirer un os et encore ce n'est pas sût !

    - Un os? mais elle peut pas en perdre, elle l'est a déjà raccourci pour être aussi petite

    -Eh ! Reodwen, je ne te permet pas !

    -Mais je lui permet moi ...

    -Je préférais encore quand vous vous battiez, au moins vous m'oubliiez pendant ce temps là !

    Ils éclatèrent tous de rire. Un petit athamé vola en direction de Cenwell, persuadée que sa maîtresse est menacée.

    -Que? qu'est ce que c'est que sa?

    -La première arme que l'on a donné à Empaiès était ce petit athamée. Au tout début de sa carrière de militaire.

    Cenwell se retourna brusquement, sans même songer à prévenir les personnes qui la suivait de son intention, amenant Reodwen a la percuter.

    -tu peux prévenir quand tu décides de t'arrêter?

    Cenwell appliqua son index sur la bouche de Reodwen.

    -Tais toi chuchota t elle en le regardant alternativement dans les yeux et par dessus l'épaule. On est vraiment suivie, poursuivit elle en faisant volte face et en reprenant sa marche. Plus vite nous trouverons le moyen de sortir de cette ville, mieux ce sera. Tant pis pour la puissance, Reodwen...

    -Je commence à croire que tu as raison. Il est temps que je rentre chez moi, cette ville me fait froid dans le dos, et en plus savoir qu'une partie de ma vie repose sur une guerrière hystérique, une guérisseuse peureuse et un mec que j'ai assomé... ma seule consolation est la jeune beauté qui nous accompagne.

    -C'est pas pour autant que je t'apprécie. Tu es le mal incarné !!!

    Reodwen soupira, et regarda tout autour de lui, réaction simultanée à celle de Cenwell.

    -J'ai l'impression que l'on nous observe, en effet, mais qui pourrait s’amuser à nous observer ?

    -un fou peut être, hasarda Rowenna.

    -La nuit tombait petit à petit et les deux nécromanciens prirent pleinement conscience de la puissance nécromantique de la cité. Il atteignait enfin le pieds de la tour que Eliona s’effondra, épuisée et drainée.

    -Il faut monter tout de suite, ou tout au moins entrer. La nuit est totale, on ne peut plus rester inactif, lança Aidan, prenant la jeune humaine dans ses bras.

    De ce fait, avec la glace, la nuit prenait des allures de brumes argentée et glacée et des petites surface phosphorescentes apparurent petit à petit sur le sol. Tandis que Cenwell entrait en dernière, elle remarqua comme une ombre qui se faufilait, ou plutôt une brume noire qui s’envolait, deux yeux suivant le mouvement, prenant la direction d’un pentacle. Un Pentacle identique à celui de la surface inférieure. Persuadée que sa vue lui jouait des tours, la jeune elfe ne perdit pas plus de temps et se précipita à l’intérieur, retrouvant avec joie sa liée qui elle était entrée par une entrée « céleste ». Rowenna la referma précipitamment et se laissa tomber sur un fauteuil en poussant un soupir d’aise.

    -Enfin à l’abri, nous pouvons dormir sur nos deux oreilles.

    -Maintenant oui, les sceaux sont encore en place malgré tout ce temps écoulé et rien n’osera y pénétrer.

    Les trois humains montèrent à l’étage tandis que les deux elfes restaient en bas, en compagnie de leur dragon. Gwelladur semblait vouloir rester à l’écart dans une espèce d’écurie pour dragon, après avoir reçu l’accord du guide.

    -Cenwell, appela reodwen.

    -MMM ?

    - Est-ce que mes yeux m’ont joué un tour ou est ce que le pentacle est le même que celui de la cité des dragons ? Et cette énergie ne te rappelle t elle pas celle de la cité, même de façon minime ?

    -Oui et oui. J’ai remarqué ces deux éléments. Si l’on mets toutes les surfaces en supperposition, on se rends compte que les pentacles se supperposent parfaitement.

    -Y compris à la surface ?

    -Ouais, elle se trouve dans le salon de notre guide.

    -Ne trouves tu pas étrange… que notre guide maitrise la magie de la mort et se soit liée d’affection avec la victime d’un dévoreur d’âmes ? demanda, reodwen, sa voix rejointe par celle de Cenwell lors de la deuxième partie de la phrase.

    Ils se sourirent mutuellement, réconfortés par leur magie commune et la complicité qui s’installait entre eux, une complicité qui effrayait Cenwell, mais encouragé le jeune Reodwen.

    -Pire que des tourtereaux tout les deux, soupira l’épée rangée bien sagement dans son fourreau.

    Reodwen, géné, tourna la tête de l’autre coté et adressa un bonne nuit léger à sa compagne d’infortune. Cenwell, déjà endormie, ne vit pas le regard attendri de son ennemi, contrairement à Fafna, vigile attentive de sa compagne.

     

    Le lendemain matin, Cenwell se réveilla… dans le cimetière, Fafna absente. Elle rejoignit rapidement la tour et remarqua Reodwen, toujours endormi, fafna, roulait en rond, en train de réver à dieu sait quoi. Note mentale se dit Cenwell, pensait à rappeler à sa compagne qu’elle ne controlait pas son feu lors de ses ronflement. Encore du job pour un chaman et une note sur une table de marbre :

    « Cenwell, je suis désolée, mais Aidan a trouvé un passage juste assez pour nous trois en direction de la couche inférieure, nous ne pouvions pas perdre de temps, trois ayant déjà été anéanti lors de notre passage. Il faudra que vous quittiez la ville pour trouver un autre passage, Reodwen et toi. Je t’attendrai en espérant ton pardon ». La missive était signée Eliona.

    Cenwell soupira partagée entre la colère de savoir que son amie était partie sans se retourner et le soulagement de la savoir en pleine forme et saine et sauve. Elle porta deux doigts à ses lêvres et siffla, réveillant reodwen qui grommela :

    -Qui vous a fichu cette manie à Arwyna et toi de siffler pour réveiller les autres, j’ai des envies de meurtre dans ces conditions ?

    -C’était un rituel entre nous, nous sommes les deux seules à le supporter mais puisque j’ai le regret de te dire que nous ne sommes plus que deux, je me suis dit qu’il fallait que je te mette en condition.

    -Deux ? mais et mon drag…

    Reodwen soupira de soulagement en sentant la douceur des écailles de son dragon contre lui.

    -Sa va pas non ? Pourquoi deux ?

    -Les humains comme tu dis dans ton sommeil sont partis pour notre terre natale.

    Reodwen ne dit rien mais vit bien au regard de sa compagne que l’abandon, même instinctif de Eliona, faisait souffrir l’elfe guerrière. Il tapota le sol à proximité de lui et lui enjoignit de venir, chose que Cenwell fit. Fafna s’envola, le dragon de Reodwen aussi, les laissant seuls. Ils restèrent blottis l’un contre l’autre, sans rien dire, pendant une bonne heure, le jeune homme caressant doucement les cheveux de sa camarade, tentant du mieux possible de lui transmettre sa compassion. Petit garçon rejeté, il savait ce que cela faisait d’être seul et manipulé en permanence, s’étant construit à coup de larme et de sang pour ses ennemis.

    -Vous avez fini, c’est bon, lança Fafna, riant de leur trouver des allures de couples, chose qu’elle fit remarquer. On a était faire un petit tour à la bibliothèque de la ville, et on a trouvé des plans de la ville.

    Sans même poser de question, Cenwell se leva et partit en courant. Arrivée au centre ville, elle prit la direction opposée de la bibliothèque, en direction d'un vieil ossement, repéré par le mouvement de colère de Aidan. Celui ci ne se trouvait plus là. A la place une misérable rose bleue tronait, comme un remerciement. Reodwen la rejoignit :

    -Il y a une dizaine de nouveaux cadavre dans la rue, tous privé d'âmes. Ou du moins, à moitié privé d'âmes.

    -Une âme abimée est une âme inutilisable, soupira Cenwell. On dirait que cette ville ne nous porte pas dans notre cœur. Et cette rose, va savoir de quoi il s'agit.

    -Il semblerait que les mœurs ressemble beaucoup à celle de la ville détruite, du moins c'est ce qu'annonce Maelan. Dans notre cité, la rose bleue est la marque d'un psychopompe.

    • Un quoi ? Répéta Cenwell.

    Il s'agit d'un guide psychique, on ne le rencontre que une fois, c'est un messager des dieux qui se doit de te tourner lentement vers le destin que les déesses ont choisi pour toi. Pose la question à n'importe quel membre de ma ville et tu constateras que quoi que tu fasses, tout les membres d'une même famille auront le même. Le psychopompe disparaît lorsque la famille meurt, s'éteint. Le fait que ce psychopompe se trouvait encore ici nous apprends une chose, de nombreuses âmes sont restées prisonnière de ce lieu.

    -Donc, si je comprends bien Reodwen, si il disparaît, cela signifie que les âmes de la famille ont pu disparaître.

    -Ben tu vois Fafna, quand tu te creuses la tête.

    -Reodwen, aucune de nos armes ne se sont nourris et moi même ne me nourris pas d'âme, donc à moins que tu es fait un festin.

    -Je ne me nourris pas d'âme non plus, Cenwell. Je les manipule et les invoque, tant que leur sort n'est pas tranché par les fileuses.

    Une lueur bleue aux reflet de diamant apparu dans la surface, faisant pulser la ville d'une lueur mauve.

    « Cenwell ?

    -mmmmh, répondit l'interessée à Reodwen 

    -cours, maintenant. »

    et avant même que Cenwell ne put réagir, reodwen la prenait sur ses épaules comme un simple sac de pomme de terre, les deux dragons ouvrant la voie par le vol. Ceci lui permet de voir ce qui incitait Reodwen à prendre la fuite, une forme de destructions massive sous la forme d'une brume sombre aux yeux étincelant. La résonnance avec le tatrouage des deux liées étaient si forte que l'une se mit à hurler, la seconde perdit le contrôle de son vol et s'effondra dans une crevasse, entrainant la perte de conscience de l'elfe. Reodwen et Malean pestèrent à en faire rougir un arracheur de dents et le dragon récupéra son lié, la guerrière dans les bras, direction la crevasse.

    « Reodwen, que s'est il passé ?

    Je ne sais pas Malean, c'est la première fois que je vois ce type de reaction.

    Je connais Fafna depuis plus longtemps que toi, reodwen et c'est la première fois que je la vois perdre le contrôle de son vol, c'est sa specialité.

    As tu repéré la crevasse ?

    J'ai fait mieux que cela, j'ai repéré l'odeur de Fafna.

    C'est bien la première fois que tu repéres une femelle à son odeur.

    Pas tout à fait, petit elfe, sauf que d'habitude je coupe le lien...

    hein ? Oh, bien sur excuse. »

    Ils pénétrèrent dans la crevasse par le vol, Fafna les rejoignant. Cenwell toujours évanouie ne donnait plus signe de respiration.

    « reodwen, il y a un problème !

    Ah oui ?

    Fafna ne ressent plus le lien.

    Traduction ?

    Elle n'est plus parmi nous. ».


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