• Le jeune homme semblait à deux doigts de l’hystérie et ces lèvres elle-même avait blanchies.

    -Cette misérable épée a donc tant d’importance?

    -Tant d’importance?

    La voix de Reodwen n’était plus qu’un grondement, réveillant des instincts de défense chez la détentrice de l’épée.

    -Idiote… Il s’agit de l’épée des âmes ombreuses.

    Sa voix reprit un peu de volume :

    -Par Hel, déesse de la mort ! Vous vous foutez de moi?

    Il s’assit à côté de l’épée, sur la table et regarda Cenwell, circonspect :

    -Aucune douleurs inexpliquée depuis que vous la portez à votre côté? D’ailleurs quand l’as-tu trouvée?

    -Cinq printemps. Et non, je n’ai aucune douleurs. Mais depuis, je suis obligée de reconnaître que mes blessures ont tendance à vite guérir, peut être un peu trop pour ma tranquillité d’esprit.

    La phrase finie, Reodwen pâlit encore plus, si toutefois cela était possible. Puis il ouvrit la porte en lançant :

    -Je dois y aller, Eliona, je ne pense pas revenir avant longtemps, très longtemps.

    Et la porte claqua :

    -Désolée si je t’es fait perdre un ami, murmura Cenwell.

    -c’est pas grave, je n’étais pas forcément très à l’aise avec lui. Il est tellement imprévisible… Et plus on est de fille, plus on rit, c’est la fiesta ! Ragots, potins, vie, je veux tout, tout, TOUT savoir !

    -Bon, commença Cenwell en s’asseyant sur le canapé. Je suis née le dernier jour de la saison Arwyn.

    Le récit dura sept heures. Sept heures où Cenwell se rendit compte de la délivrance de son esprit. Vint ensuite le tour de Eliona et le passage délicat de sa rencontre avec Reodwen, alors qu’il était tout les deux âgés de sept ans.

    -J’étais encore jeune et surtout très têtue. Contrairement à la recommandation de mes parents, je suis allée me balader du côté des tombes des non vengés. Bien entendu comme toute gamines je n’ai pas regardé derrière moi. Un Ski’dum en a profité. C’est un cadavre ensorcelé par un mage noir qui se nourrit de l’âme des autres. En se nourrissant de leurs âme, le ski dum en crée d’autre, obéissant au même mage noir. Mais ces mages ont tous disparu, résultat ils se baladent un peu. Bref, L’un d’eux s’en est pris à moi et Reodwen m’a protégé. Sans lui je serai, oui un tas d’os. Depuis nous avons gardé contact et sommes devenus « amis », mais il a commencé a devenir étrange lors de mon …

    Eliona poursuivit et annonça qu’elle avait aussi dix huit ans et qu’elle escomptait devenir une guérisseuse. Elle continua ainsi pendant deux heures. Lorsqu’elle eut fini, il était trois heures du matin passé.

    -Et si on dormait? Proposa Eliona en baillant à s’en décrochait la mâchoire.

    -Je suis OK.

    En farfouillant dans les affaires de la jeune humaine, Cenwell trouva un T-shirt noir extra large, avant de se rendre compte du regard amusé de la blonde.

    -Qu’y A-t-il? Je ressemble à un sac à patate?

    -Question purement féminine ! Non, je me disais juste que… non oublie.

    -Dis le !

    -Non.

    -Je peux t’étriper de sang froid.

    Eliona se retourna avant de rire face au sourire de Cenwell.

    -OK. Je me disais juste qu’il est amusant de voir que parmi tous les choix de fringue, nuisette… tu prends le seul T shirt de Reodwen que je possède. Et j’imagine sa réaction si il savait que tu t’apprêtes à dormir avec.

    -Stop, s’il te plaît, je ne peux pas le supporter ! Donne moi cette nuisette à la place, intima Cenwell en enlevant le T shirt.

    On frappa de la porte mais avec violence cette fois. La porte de cèdre en émit même un gémissement.

    -Eliona, ouvre vite ! On a besoin de guérisseur de toute urgences !

    -Pourquoi, demanda Eliona en ouvrant la porte.

    -Les créatures des abysses nous attaque.

    -Je peux aider, affirma Cenwell.

    -Peut être, mais sûrement pas dans cette tenue.

    Le mage blanc s’approcha et fit mine d’épousseté la jeune elfe du bout des doigts. Aussitôt, elle fut vêtue d’une cuirasse de fer jaune et d’un pantalon de cuir noir. En sortant des appartements, l’elfe put se rendre compte de l’efficacité du sortilège de guérison de l’humaine. En effet, la file d’attente ne cessait d’augmenter. Le hall que Cenwell avait admiré plut tôt était couvert de sang, de cadavre de cyclope et de gobelins mais aussi d’elfe. Cenwell eut un haut le cœur en reconnaissant un elfe originaire de son village natal. Près de la cascade, Fafna attendait la guerrière pour partir au combat. L’épée à la main, la jeune elfe grimpa sur le dos de la dragonne en prenant appui sur l’une des ailes. Le nœud dans l’estomac se défit. Fafna avait rétabli le lien :

    -A l’attaque, Banzaï, in the attack et… non, je connais pas d’autre langue !

    Cenwell éclata de rire :

    -On ne peut pas si bien dire !

    -Accroche toi, c’est parti !

    La phrase à peine finie, la dragonne de la glace effectua un magnifique looping :

    -Evite de me retourner les tripes !

    -Je retourne les miennes aussi, rétorqua Fafna, t’en cause deux secondes à Reodwen et nous en reparlons aussi, ok?

    -Qu’il aille au diable !

    -T’inquiète, peut être n’ a t il pas envie d’y aller mais lui veut NOUS y envoyer !

     


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  • En entrant dans le bâtiment, Cenwell se figea. C’était tellement beau ! Le sol était de marbre, au fond du hall se trouvait une immense cascade derrière laquelle on imaginait sans peine les étages où mènent les escaliers de pierre incrustée de pépites d’or. Les murs n’étalaient plus leur splendeur diamantine mais présentaient des azulejos de jade mauves où surgissaient des éclats de jade vert anis.

    -Je peux vous aider, mademoiselle? Questionna une humaine à la toge blanche brodée d’or er à la chevelure blonde.

    Cenwell jeta un regarda à la figure d’ivoire avant de trancher :

    -Oui. Je cherche une certaine Eliona.

    -Mais c’est moi ! En quoi puis je vous aider?

    -on m’a dit de m’installer dans tes quartiers le temps de notre formation.

    -Oh, c’est toi Cenwell ! Fafna m’a prévenue de ton arrivée. Suis moi !

    Et sans aucune autre forme de procès, Eliona prit la main de Cenwell et la conduisit vers l’escalier de pierre avant de disparaître derrière la cascade. Eliona poursuivit sa route jusqu’au troisième étage. Il n’y avait que une seule porte, en cèdre, richement sculptée.

    -Il n’y a qu’une porte à chaque étage, expliqua l’humaine devant la surprise bien visible de l’elfe.

    Derrière, une seule pièce, séparée en plusieurs parties. Cette pièce était tout en longueur. Le fond servait d’espace chambre, où les lits attendaient sagement avec leurs drap bien chaud. Un peu plus en avant, des douches tournaient le dos à l’entrée et l’espace était dissimulés par des rideaux en crin de licornes. De l’autre côté de la pièces, deux armoires et deux coiffeuses dont l’une recouverte de fioles de parfums, d’onguents… sûrement le coin beauté de Eliona songea Cenwell. Et les espaces les plus proches de la porte d’entrée étaient l’espace cuisine et salon, salle à manger, séparée par un bar. Des armoires s’avançaient jusqu’à ce fameux bar dont l’une laissait entrevoir le manche d’une poêle. « Elle n'est définitivement pas la reine de l’organisation, se dit Cenwell. » Tout près de la porte une harpe était posée devant un canapé en cuir crème, lui même en face d’une table ronde en chêne.

    -Tu peux y aller, c’est confortable. Mais je ne vois pas d’affaires. Peux tu me dire où elles sont?

    -Je n’en ai pas.

    -Quoi?! Aucune fille de ce nom ne peux ne pas avoir de robes ou de…

    Outrée, Eliona ne trouvait plus ses mots. Cenwell la regarda avec un petit sourire, mi figue-mi raisin :

    -Disons, que lorsque tu vis dans la montagne, tu n’as pas forcément la chance de bénéficier des soldes à -90%.

    -Ah, en effet, ça manque de choix. Bon, et bien dans ces conditions demain on ira faire du shopping. En attendant, et bien tu n’as qu’à emprunter mes fringues.

    Au même moment, on frappa à la porte.

    -Eliona, ouvre !

    -Reodwen ! Je vais te présenter mon meilleur pote ! Annonça Eliona avec un grand sourire.

    Dans l’esprit de la jeune elfe, le nom tilta. Pas ce bavard opportun ! A cause de lui, Fafna devait être en train de bouder comme un bébé.

    -je ne boude pas, protesta la voix froide de la dragonne.

    De surprise, Cenwell faillit s’effondrer au sol. Elle s’adressa à Eliona :

    -Fafna peut m’entendre?

    Ce fut la concernée qui répondit, toujours dans son esprit :

    -Grace au lien, oui. Ca fait cinq minutes que je vois et entends tout ce qui se dit, mais bon sang, ton esprit est pire qu’un labyrinthe ! Il m’a fallu une demi heure pour y parvenir ! Bon, revenons à nos moutons. Lorsque tu m’a parlé du Pentacle, je suis aller voir le dragon de Reodwen dans la cité détruite et là, en sentant ton odeur, il m’a annoncée que l’on parlait partout d’une elfe. Je suppose que tu as rencontré Reodwen aujourd’hui?

    -Premièrement, c’est toi qui m’ a parlé du pentacle, et secundo je me serais bien passé de le rencontrer.

    -Heureusement qu’il ne t’entends pas, que la communication est interne à nous deux ! Bien, alors écoute ma recommandation, ne l’énerve jamais et surtout ne le contrarie jamais. Il est du genre dangereux quand il est question d’orgueil et de fierté familiale. Il est d’ailleurs le tueur à gages, de son père, un général.

    -OK, merci de cette indication si précieuse mais je dois te laisser, Eliona s’impatiente.

    -A demain, ma partenaire.

    Un nœud se fit dans l’estomac de Cenwell. Eliona confirma ce qu’elle pensait :

    -Elle a rompu le lien. Tu es talentueuse pour maitriser la communication entre partenaire sans même avoir à parler au début de la relation. Bon, je cesse de le faire poireauter.

    Et sur ce, Eliona ouvrit la porte, assez pour que Reodwen entre par l’interstice. Apparemment, il n’était pas patient :

    -Tu es folle de me faire poireauter aussi longtemps dehors ! Si jamais quelqu’un nous voit, je n’ose imaginer se que tu risques.

    -Je te rappelle que c’est toit qui risque le plus gros dans cette affaire ! Bon, stop au scénario catastrophe ! J’ai une colocataire !

    -Ah oui? Oh! Bonsoir Cenwell. Ne vous avais-je pas dit que nous nous reverrions? Susurra le jeune homme, donnant à Cenwell envie de lui arracher la tête.

    Le regard curieux de Eliona accrut cette impulsion, par bien des égards très tentante.

    -Vous vous connaissez?

    -On s’est croisé, répondis Reodwen.

    -Je pense que je vais aller me coucher.

    -OK, répondit Eliona, un peu surprise.

    -Pour mes armes?

    -Pose les sur les tables. On s’en occuperas au moment voulu.

    La nouvelle venue obtempéra. L’épée rejoignit l’arc à l’endroit indiqué. Reodwen s’en approcha, la toucha et poussa un gémissement de peur. Il regarda l’elfe aux cheveux gris tout en caressant le pommeau de l’épée.

    -Quoi? Siffla Cenwell. Elle se radoucit soudain en voyant les yeux de Reodwen, écarquillés.

    -Où as-tu trouvé cette épée? Demanda Eliona, elle-même choquée.

    -Dans les montagnes, près d’ossements d’un dragon. Pourquoi?

    -Pour que vous vous en débarrassiez tout de suite, murmura Reodwen. Puis plus fort: elle vous bouffe l’âme ! Cette arme appartient aux créatures des abysses !


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  • cenwell, mon premier écrit, toujours pas fini

    -Waouh ! S’extasia Cenwell.

    Un énorme dragon de glace, d‘un bleu glacier presque blanc, se dressait face à elle. Bien que venant de fêter son dix huitième printemps, aucun dragon ne s’étaient approchés d’elle alors qu’une association, que l’on nommait mariage, se faisait dès le onzième. Sa mère, constatant que rien ne se préparait, l’avait chassée dans un accès de fureur. La jeune fille avait alors dû s’enfuir dans les montagnes, vêtue d’une robe de lin qui avait autrefois été blanche. Elle avait aujourd’hui la couleur gris acier de ses cheveux. A cette époque, Cenwell n’était équipée que d’un arc. Contrarié de sa présence, le dragon émit un sifflement. Se souvenant alors du mariage d’une de ses amies, Cenwell se mit à chanter en ancien elf’ique. D’abord surpris puis heureuse d’être comprise dans sa tentative de mariage, la créature courba l’échine et invita la jeune fille à monter sur son dos. Fascinée, la jeune elfe contempla les grandes ailes se déployaient et projetaient des rafales de vents.

    « C’est incroyable, songea Cenwell. J’ai l’impression d’être…

    -une vraie elfe du feu? Ricana une voix froide.

    -Que…? C’est toi qui as parlé? Un dragon? Cria la jeune fille entre deux bourrasques.

    -Et pourquoi non, s’il te plaît? Au fait, mon nom est Fafna. Et toi?

    Prise de cour, la jeune chevaucheuse ne réagit pas tout de suite. Elle se décida enfin :

    -D’Armontine, Cenwell du clan d’Armontine .Où allons nous?

    -A Grellwif.

    -Mais c’est ne vallée peuplée de dragons !

    -Et d’humain… tu ne seras pas seule ne t’inquiètes pas. Mais tu seras la première elfe. Les humains vont t’enseigner leurs techniques. Quelle qu’elles soient. Quant à moi, pendant ce temps, je vais tenter d’entrer plus facilement en contact avec toi. Même si tes pouvoirs sont immenses, je devrais y parvenir.

    Surprise par cette révélation, Cenwell resta muette. Puis en arrivant au dessus de la vallée, elle oublia sa stupéfaction en contemplant la splendeur qui s’étalait sous ses yeux. Chaque murs des habitations étaient couverts de cristal, les rues étaient en pavés de rubis et des fenêtres d’émeraudes resplendissant de mille couleurs. Les toits en pentes servaient de lit à la cascade qui s’écoulait à travers la ville tout en effectuant une légère musique.

    -cette vallée est sublime, Fafna.

    -Bah, on s’habitue.

    -Tu te moques de moi ! Comment peut on s’habituer à une telle splendeur?

    -Pff ! Comme tu veux ! Attention à l’atterrissage incontrôlé !

    La phrase finie, la dragonne fondit en piqué sur le sol. En arrivant sur les rues, plusieurs fragments de rubis se détachèrent sus la pression des griffes de diamants de la dragonne.

    -Tu vois le grands bâtiment de diamant constellé de turquoise? Tu t’installeras dans les appartements d’Eliona. Tu suivras ta formation en même temps qu’elle. Moi, je file.

    -Attends ! (la dragonne se retourna). Comment va-t-on s’entendre, en tant que moi du feu et toi créature de la glace?

    -on verra.

    Après un clignement de l’œil gauche, Fafna repris son envol. Une fois disparue de son champs de vision, Cenwell suivit la direction indiquée par sa compagne ailée. Beaucoup de race se côtoyaient dans la cité mais i n’y avait aucune femme elfe. De nombreux regards la fixait, mettant la jeune fille mal à l’aise. Celui qui la mit le plus mal à l’aise fut celui d’un elfe de son âge, assez séduisant, qui prenait la même direction qu’elle.

    -Vous êtes nouvelle ici, non? Je ne vous aie encore jamais vu.

    -Hum.

    -Quel est votre nom? Le mien est Reodwen.

    Pas de réponse. Entêté, il poursuivit :

    -Seriez vous muette? Si telle est le cas, cela doit être bien dommage car toutes les femelles de notre race ont une voix sublime d’après ce que j’en s…

    -Je m’appelle Cenwell, j’espère que cela vous satisfait car i vous faudra vous contentez de cela. Je n’ai pas d’amis et ne compte en avoir en dehors de mon dragon donc foutez moi la paix.

    -De toute façon, je dois vous quitter. Je suis un élèves des démons des abysses et non de la lumière comme vous. Si vous avez besoin d’aide, vous savez qui trouver.

    -Allez au diable !

    -Avec joie. Adieu, ou plutôt à bientôt belle demoiselle.

    Et il tourna en direction d’une ville quasiment détruite, sur la gauche. Près de un quart d’heure plus tard, l’elfe atteignit le bâtiment de cristal et de turquoise. Sur les murs, des milliers de petits nuages se reflétaient sur les parois. Cenwell leva la tête et regarda dans toutes es directions. Pas un seul à l’horizon.

    -Quelque chose ne va pas?

    -Fafna, tu m’a foutu une de ces trouilles ! j’ai fais un bond de quinze mètres de haut au moins !

    -Je sais, j’ai vu et crois moi, c’était marrant.

    -Pourquoi Est-ce que je vois tant de nuages sur les parois alors qu’il n’y en a pas un seul dans le ciel?

    -Car ça n’a rien à voir avec la météo, s’esclaffa Fafna avant de redevenir plus sérieuse. Il s’agit des nuages qui embrument ton esprit. Qu’Est-ce qui te tracasse?

    -Je croyais être la….

    -Tu es LA seule elfe. Tu n’as pas remarqué que tous les elfes que tu as croisé étaient des hommes.

    -Et bien… Il est vrai que je me suis demandé où étaient les femmes?

    -te voilà renseignée.

    -Qu’Est-ce que les démons des abysses, Fafna? Interrogea la jeune fille en fixant du regardant le nuage qui disparaissait. Elle se tourna à temps pour voir que le regard chaleureux de la dragonne devenir sévère. Cenwell comprit qu’elle venait de commettre une erreur.

    -Ce n’est pas à moi de te le dire et écoute moi bien : à partir de maintenant, je t’interdis de t’approcher de ce maudit pentacle, sinon… !

    Et la dragonne s’envola, la menace suspendu, sa compagne pétrifiée par sa rage soudaine et froide.

    -Un pentacle? Murmura-t-elle pour elle-même. Il faudrait que je vois ça de plus près, une fois installée.


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  • cenwell, mon premier écrit, toujours pas fini

    Bonjour, je me suis dit, quitte à faire connaître mes textes, autant que ce soit tous, laissez moi quelque heures et vous connaîtrez CENWELL, le premier texte que j'ai fait connaître et dont je suis très fier, plus fier que de AVARICE lui même !

    Je précise que tous les jours vous en aurez ! Oui, j'ai toujours eu beaucoup d'imagination, surtout sur celui là !


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  • Etant donné la non publication à venir, voici tout ce que j'ai écrit de avarice pour l'instant.

    -Où sont nos chevaux?

    Lysie ne répondit pas mais me montra le feu de la tribu puis un petit enclos.

    -Mon cheval en a tué trois, ils ont décidé de le garder mais la tienne, et bien finira en repas cuisiné.

    -Mais c’est horrible, comment peux t on tué un pauvre animal sans défense et qui coûte autant?

    -Ils n’ont pas valeur de l’animal, ma Dame, pour eux c’est de la viande bien grasse et très appétissante. Quant à nous, et bien nous sommes le complément de protéines…

    Je déglutis.Et bien comment allions nous nous en sortir.

    -Tu peux pas appeler tes créatures?

    -J’ai besoin d’eau et à moins que tu sois télépathe, je n’en vois pas une goutte à proximité.

    Je la regardais. C’était bien beau de faire appel à des créatures, si cela dépendait d’un élèment qui se fait rare dans certaines régions. Mon regard dû se faire très dur car des larmes roulèrent sur ses joues. Tant mieux, cela remettrais peut être un peu d’ordre dans la hiérarchie. Bon, tant qu’ à faire et pour achever sa crainte autant lui parler de cette voix qui me torture depuis trois jours. Chose que je fis. Quelle ne fut ma surprise quand je la vis sourire.

    -Tu es sérieuse, c’est pas une blague?

    Je la regardais. Elle ne cesserait jamais de me surprendre, alors que je commençais à devenir folle à cause de cette voix, elle s’en réjouissait ! C’est quoi son problème à la fin? Nous étions très proches et lorsque l’un des anthropophages nous jeta de l’eau pour rire, je put voir Lysie sourire, mais briévement.

    -Je ne parviens pas à les invoquer, pourtant, c’est de l’eau !

    -De l’eau de mer d’ailleurs et le totem des anthropophages est toujours en peuplier.

    -Comment tu sais cela?

    -Mes précepteurs…

    Je levai les yeux au ciel avant de regarder Lysie.

    -Ces matériaux sont des bloqueurs de magie…

    -T’es marrantes, j’ai pas attendu après toi pour le savoir.

    Mais je ne l’écoutait plus. J’avais l’impression que l’on chantait à mon oreille, comme si… j’arrive pas à l’exprimer… oui comme une berceuse oubliée et que l’on retrouve brusquement. Sans savoir pourquoi ni comment ! Mais elle était là, bel et bien là. Un afflux venant de l’eau, comme si mon sang s’était régénéré. Un grondement lointain se fit entendre, tandis que le bois derrière nous craquait et se fendait, brisant nos liens en cordes. Je retrouvais ma liberté de mouvement avant même que Lysie ne se rende compte de ce qui se passait. Je levai et levait les mains comme un chef d’orchestre, déchainant d’étrange crapaud à langue de serpent et aux yeux de bouc. Eux aussi carnivore et décimant la population de la tribu. Je les regardais faire avec un plaisir immense. Cette fois la voix se manifesta par un petit rire, que je ne pus m’empêcher de partager. Alors que le sang se répandait jusqu’à mes pieds, je laissai retomber mes bras et soupirai, avant de réceptionner ma panthère qui me sauta dans les bras. Lysie,elle, me regardait avec effroi. Je l’entendis bégayer :

    -c’est çà, le pouvoir des septs. C’est effroyable…

    Et elle se mit à pleurer. Je la regardais faire avant de me dirigeai vers son cheval et de le libérer de la corde qui le maintenait attaché à la cloture. Ile me laissait le mener à sa maîtresse et la toucha de son museau. Lysie releva la tête et essuya ses larmes. Mon calme me quitta d’un coup et je me précipitai sur elle et la prit dans mes bras. Nous restâmes ainsi de long moments, chacune réconfortant l’autre. Puis lysie se décida enfin à prendre la parole.

    -Je crois qu’il est temps pour moi de t’expliquer ce qui se passe et pourquoi je t’emmène en Empire.

    -Je croyais que c’était pour éviter que quiconque ne décide de me rapatrier chez mon père et ma mère.

    Elle eut un sourire triste.

    Ceci n’est qu’un prétexte. Tu as déjà entendu parler de la collision?

    -Celle des légendes?

    -Oui. Je me souviens du fait que quelque démons ayant trop joué ont perdu toute capacité à rejoindre leur région. Seul huit personnes sont restés coincées. Les sept et mon père.

    Je restais un moment dubitative avant d’enchainer :

    -Que sous entends tu en me racontant cette histoire?

    -Je sous entends que tu viens de cette race que tout le monde pense maudite. Les péchés se sont séparés suite à la mort de l’une d’elle. Elles ont complètements disparues, jusqu’à peu. Tu es la première à avoir réapparues. Nous sommes sept dans la famille et chacune vit sur les lieux d’exode de chaque péchés.

    Sept régions, sept péchés, étaient ils à l’origine de chacune de ces régions? Je finirais surement par le savoir.

    -Toutefois, pourquoi j’entends cette voix? Est-ce que ton père a une idée?

    -En fait, il m’a dit qu’ils y avait de fortes chances que cette voix se manifeste mais il ne m’a pas dit ce qu’elle est, ni d’où elle vient.

    Lysie tourna la tête.

    Avarice de vérité !

    La revoilà. Je la regardais mieux et vit qu’elle m’évitait visuellement. Elle me mentait mais ne voulait rien me dire. Soit, je le découvrirais par moi-même. Grands bien lui fasse. Elle me regarda de nouveau, mais comme mal à l’aise.

    -Sa ne te dérange pas que l’on reparte? Je ne me sens pas à l’aise dans cet environnement sanguinaire.


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