• pardon pour cette longue absence... la suite de cenwell est en ligne


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  • -C'est vrai que le lieu est familier mais c'est sans doute parce que ce lieu est décrit par mon ancêtre. Dans son journal. Mais il est impossible que ce lieu soit chez moi. Je suis née à Armontine et cela j'en suis sûre.

    -Il existe deux notions du chez soi, Cenwell. Celui auquel tu accordes une importance, l'imporrtance de ta naissance et de ta vie, mais celui qui prédomine ici est celui du passé, de l'âme. Chaque âme voit le jour dans un lieu de puissance, qui correspondra toujours à l'ensemble des vies de celle ci. La majorité oublie tout et sont renvoyées dans tout corps, quelque soit la famille, mais certaine ont le malheur de garder tout leur instinct, Ce sont les âmes familiales même si parfois, elles sautent quelque génération. Et ton âme est apparue dans cette cité, donc techniquement, ton âme ne peut pas t'être arrachée par un nécromancien, aussi fort qu'il puisse être. Il y a deux lieu de pouvoir nécrotique dans le monde médian, cette cité, dite glaciacias, et la cité dite sans nom. L'ame de reodwen vient par ailleurs de cette cité sans nom. Et chacun de vous est d'autant plus puissant qu'il approche de sa cité d'origine.

    -Combien y a t il de cité dans ce monde?

    -Une petite centaine et trente sont encore habitées. Mais leur population est très faible depuis le combat de Empaies et Chyron..

    -MON ancêtre, précisa Reodwen en voyant Cenwell haussait les sourcils.

    -Attendez, crie brusquement le dragon de Reodwen. Cela signifie que la prophétie dont nous nous inquiètons tous à la cité détruite est en réalité prévut pour cette surface et non pas celle du "dessous"? Alors on est en train de nous la jouer Oedipe?

    -En quelque sorte sauf que cette prophétie, dans sa forme originelle parle d'une surface phoenix.

    -Magnifique métaphore, sourit Rowanna.

    -Et on doit passer à la cité sans nom.

    -On peut pas lui en donner un, intervient Eliona, j'en ai marre de toujours dire la cité sans nom, c''est d'un long.

    -C'est presque à la limite du sacrilège Eliona, susurra Gwelladur.

    -OK, je disais ca pour simplifier la vie de tous le monde.

    Aidan se releva péniblement, tout en se massant la nuque.

    -Sais tu que maintenant que tu a élevé cette barrière, nous ne pourrrons pas la franchir avant de nous être débarassé de la saloperie qui traine.

    -Quelle saloperie? La seule chose qui m'intéresse c'est le nécronomicon. Je me fous de cette bestiole qui traine dans les parages et ce ne sont pas quelque petit os un peu encombrant qui vont m'arrêter dans mes recherches, lança Reodwen, en colère.

    -Qu'est ce que tu cherches exactement dans ce nécronomicon, qu'a t il de si interessant? lanca Cenwell, prévoyant la nouvelle colère de Aidan.

    -Le pouvoir ma belle, c'est le pouvoir qu'il veut, le pouvoir du Slagoth et la connaissance des choses très ancienne. Ces connaissances sont vitales, car elles sont le résultat de manipulation de l'âme, faisant que ces âmes sont soumis au bon vouloir, le simple pouvoir psychique de ces créatures plit tout le monde à sa volonté, expliqua Rowanna. Ce livre est gardé par une personne que l'on appelle le gardien. Cette personne sait très tôt quelles sont ces fonctions. Dès le plus jeune âge, des visions du livres leur sont envoyés par les anciennes âmes, n'est ce pas Plutonia? Bref, ces visions portent sur les risques que encourent les trois couches si ce livre dévoilait ses secrets à ceux qu'il ne fallait pas, dissuadant ainsi les gardiens de briser le serment implicite. Ce fut le cas pour Aidan. Sauf que lui, son cas est un peu particulier.

    -En quoi est il particulier?

    -Est ce que cela te regarde, rétorqua Aidan en lançant un regard perçant à la ronde. On ferait mieux de se mettre à l'abri avant la tombée de la nuit.

    -C'est quoi cette bête qui te terrorise autant Aidan? Et pourquoi les habitants de cette cité se seraient ils condamnés eux même à la disparition? Pourquoi ne se sont ils pas enfouis tout simplement en laissant derrière eux ce qui les menaçer?

    -Une colère de ton ancêtre, suite à un retournement. Il se sont dirigés vers Chiron, plutôt que vers elle.

    -Aussi Sanguine que sa digne descendante susurra Reodwen.

    Je t'emmerde !!!! Pour se mettre à l'abri, il est nécessaire de se mettre au sommet de la tour d'observation surfacale. En argent et en glace, nous trouverons tout ce qu'il nous faut pour nous défendre, de même que la lumière qui est nocive au menace de cette surface.

    Ils commencèrent à prendre la route vers leur destination quand Eliona se retourna, persuadée d'être observée. Reodwen, taquin lui lança :

    -bien sût miss, que tu es observée, depuis tout à l'heure je me rassasie de cette chute de rein dévastatrice qui fait ton charme...

    Eliona éclata de rire et reprit la marche, tandis que Cenwell rétorquait :

    - on peut pas dire que tu t'intéresse au femme plantureuse, pour l'alléger cette femme, il faudrait lui retirer un os et encore ce n'est pas sût !

    - Un os? mais elle peut pas en perdre, elle l'est a déjà raccourci pour être aussi petite

    -Eh ! Reodwen, je ne te permet pas !

    -Mais je lui permet moi ...

    -Je préférais encore quand vous vous battiez, au moins vous m'oubliiez pendant ce temps là !

    Ils éclatèrent tous de rire. Un petit athamé vola en direction de Cenwell, persuadée que sa maîtresse est menacée.

    -Que? qu'est ce que c'est que sa?

    -La première arme que l'on a donné à Empaiès était ce petit athamée. Au tout début de sa carrière de militaire.

    Cenwell se retourna brusquement, sans même songer à prévenir les personnes qui la suivait de son intention, amenant Reodwen a la percuter.

    -tu peux prévenir quand tu décides de t'arrêter?

    Cenwell appliqua son index sur la bouche de Reodwen.

    -Tais toi chuchota t elle en le regardant alternativement dans les yeux et par dessus l'épaule. On est vraiment suivie, poursuivit elle en faisant volte face et en reprenant sa marche. Plus vite nous trouverons le moyen de sortir de cette ville, mieux ce sera. Tant pis pour la puissance, Reodwen...

    -Je commence à croire que tu as raison. Il est temps que je rentre chez moi, cette ville me fait froid dans le dos, et en plus savoir qu'une partie de ma vie repose sur une guerrière hystérique, une guérisseuse peureuse et un mec que j'ai assomé... ma seule consolation est la jeune beauté qui nous accompagne.

    -C'est pas pour autant que je t'apprécie. Tu es le mal incarné !!!

    Reodwen soupira, et regarda tout autour de lui, réaction simultanée à celle de Cenwell.

    -J'ai l'impression que l'on nous observe, en effet, mais qui pourrait s’amuser à nous observer ?

    -un fou peut être, hasarda Rowenna.

    -La nuit tombait petit à petit et les deux nécromanciens prirent pleinement conscience de la puissance nécromantique de la cité. Il atteignait enfin le pieds de la tour que Eliona s’effondra, épuisée et drainée.

    -Il faut monter tout de suite, ou tout au moins entrer. La nuit est totale, on ne peut plus rester inactif, lança Aidan, prenant la jeune humaine dans ses bras.

    De ce fait, avec la glace, la nuit prenait des allures de brumes argentée et glacée et des petites surface phosphorescentes apparurent petit à petit sur le sol. Tandis que Cenwell entrait en dernière, elle remarqua comme une ombre qui se faufilait, ou plutôt une brume noire qui s’envolait, deux yeux suivant le mouvement, prenant la direction d’un pentacle. Un Pentacle identique à celui de la surface inférieure. Persuadée que sa vue lui jouait des tours, la jeune elfe ne perdit pas plus de temps et se précipita à l’intérieur, retrouvant avec joie sa liée qui elle était entrée par une entrée « céleste ». Rowenna la referma précipitamment et se laissa tomber sur un fauteuil en poussant un soupir d’aise.

    -Enfin à l’abri, nous pouvons dormir sur nos deux oreilles.

    -Maintenant oui, les sceaux sont encore en place malgré tout ce temps écoulé et rien n’osera y pénétrer.

    Les trois humains montèrent à l’étage tandis que les deux elfes restaient en bas, en compagnie de leur dragon. Gwelladur semblait vouloir rester à l’écart dans une espèce d’écurie pour dragon, après avoir reçu l’accord du guide.

    -Cenwell, appela reodwen.

    -MMM ?

    - Est-ce que mes yeux m’ont joué un tour ou est ce que le pentacle est le même que celui de la cité des dragons ? Et cette énergie ne te rappelle t elle pas celle de la cité, même de façon minime ?

    -Oui et oui. J’ai remarqué ces deux éléments. Si l’on mets toutes les surfaces en supperposition, on se rends compte que les pentacles se supperposent parfaitement.

    -Y compris à la surface ?

    -Ouais, elle se trouve dans le salon de notre guide.

    -Ne trouves tu pas étrange… que notre guide maitrise la magie de la mort et se soit liée d’affection avec la victime d’un dévoreur d’âmes ? demanda, reodwen, sa voix rejointe par celle de Cenwell lors de la deuxième partie de la phrase.

    Ils se sourirent mutuellement, réconfortés par leur magie commune et la complicité qui s’installait entre eux, une complicité qui effrayait Cenwell, mais encouragé le jeune Reodwen.

    -Pire que des tourtereaux tout les deux, soupira l’épée rangée bien sagement dans son fourreau.

    Reodwen, géné, tourna la tête de l’autre coté et adressa un bonne nuit léger à sa compagne d’infortune. Cenwell, déjà endormie, ne vit pas le regard attendri de son ennemi, contrairement à Fafna, vigile attentive de sa compagne.

     

    Le lendemain matin, Cenwell se réveilla… dans le cimetière, Fafna absente. Elle rejoignit rapidement la tour et remarqua Reodwen, toujours endormi, fafna, roulait en rond, en train de réver à dieu sait quoi. Note mentale se dit Cenwell, pensait à rappeler à sa compagne qu’elle ne controlait pas son feu lors de ses ronflement. Encore du job pour un chaman et une note sur une table de marbre :

    « Cenwell, je suis désolée, mais Aidan a trouvé un passage juste assez pour nous trois en direction de la couche inférieure, nous ne pouvions pas perdre de temps, trois ayant déjà été anéanti lors de notre passage. Il faudra que vous quittiez la ville pour trouver un autre passage, Reodwen et toi. Je t’attendrai en espérant ton pardon ». La missive était signée Eliona.

    Cenwell soupira partagée entre la colère de savoir que son amie était partie sans se retourner et le soulagement de la savoir en pleine forme et saine et sauve. Elle porta deux doigts à ses lêvres et siffla, réveillant reodwen qui grommela :

    -Qui vous a fichu cette manie à Arwyna et toi de siffler pour réveiller les autres, j’ai des envies de meurtre dans ces conditions ?

    -C’était un rituel entre nous, nous sommes les deux seules à le supporter mais puisque j’ai le regret de te dire que nous ne sommes plus que deux, je me suis dit qu’il fallait que je te mette en condition.

    -Deux ? mais et mon drag…

    Reodwen soupira de soulagement en sentant la douceur des écailles de son dragon contre lui.

    -Sa va pas non ? Pourquoi deux ?

    -Les humains comme tu dis dans ton sommeil sont partis pour notre terre natale.

    Reodwen ne dit rien mais vit bien au regard de sa compagne que l’abandon, même instinctif de Eliona, faisait souffrir l’elfe guerrière. Il tapota le sol à proximité de lui et lui enjoignit de venir, chose que Cenwell fit. Fafna s’envola, le dragon de Reodwen aussi, les laissant seuls. Ils restèrent blottis l’un contre l’autre, sans rien dire, pendant une bonne heure, le jeune homme caressant doucement les cheveux de sa camarade, tentant du mieux possible de lui transmettre sa compassion. Petit garçon rejeté, il savait ce que cela faisait d’être seul et manipulé en permanence, s’étant construit à coup de larme et de sang pour ses ennemis.

    -Vous avez fini, c’est bon, lança Fafna, riant de leur trouver des allures de couples, chose qu’elle fit remarquer. On a était faire un petit tour à la bibliothèque de la ville, et on a trouvé des plans de la ville.

    Sans même poser de question, Cenwell se leva et partit en courant. Arrivée au centre ville, elle prit la direction opposée de la bibliothèque, en direction d'un vieil ossement, repéré par le mouvement de colère de Aidan. Celui ci ne se trouvait plus là. A la place une misérable rose bleue tronait, comme un remerciement. Reodwen la rejoignit :

    -Il y a une dizaine de nouveaux cadavre dans la rue, tous privé d'âmes. Ou du moins, à moitié privé d'âmes.

    -Une âme abimée est une âme inutilisable, soupira Cenwell. On dirait que cette ville ne nous porte pas dans notre cœur. Et cette rose, va savoir de quoi il s'agit.

    -Il semblerait que les mœurs ressemble beaucoup à celle de la ville détruite, du moins c'est ce qu'annonce Maelan. Dans notre cité, la rose bleue est la marque d'un psychopompe.

    • Un quoi ? Répéta Cenwell.

    Il s'agit d'un guide psychique, on ne le rencontre que une fois, c'est un messager des dieux qui se doit de te tourner lentement vers le destin que les déesses ont choisi pour toi. Pose la question à n'importe quel membre de ma ville et tu constateras que quoi que tu fasses, tout les membres d'une même famille auront le même. Le psychopompe disparaît lorsque la famille meurt, s'éteint. Le fait que ce psychopompe se trouvait encore ici nous apprends une chose, de nombreuses âmes sont restées prisonnière de ce lieu.

    -Donc, si je comprends bien Reodwen, si il disparaît, cela signifie que les âmes de la famille ont pu disparaître.

    -Ben tu vois Fafna, quand tu te creuses la tête.

    -Reodwen, aucune de nos armes ne se sont nourris et moi même ne me nourris pas d'âme, donc à moins que tu es fait un festin.

    -Je ne me nourris pas d'âme non plus, Cenwell. Je les manipule et les invoque, tant que leur sort n'est pas tranché par les fileuses.

    Une lueur bleue aux reflet de diamant apparu dans la surface, faisant pulser la ville d'une lueur mauve.

    « Cenwell ?

    -mmmmh, répondit l'interessée à Reodwen 

    -cours, maintenant. »

    et avant même que Cenwell ne put réagir, reodwen la prenait sur ses épaules comme un simple sac de pomme de terre, les deux dragons ouvrant la voie par le vol. Ceci lui permet de voir ce qui incitait Reodwen à prendre la fuite, une forme de destructions massive sous la forme d'une brume sombre aux yeux étincelant. La résonnance avec le tatrouage des deux liées étaient si forte que l'une se mit à hurler, la seconde perdit le contrôle de son vol et s'effondra dans une crevasse, entrainant la perte de conscience de l'elfe. Reodwen et Malean pestèrent à en faire rougir un arracheur de dents et le dragon récupéra son lié, la guerrière dans les bras, direction la crevasse.

    « Reodwen, que s'est il passé ?

    Je ne sais pas Malean, c'est la première fois que je vois ce type de reaction.

    Je connais Fafna depuis plus longtemps que toi, reodwen et c'est la première fois que je la vois perdre le contrôle de son vol, c'est sa specialité.

    As tu repéré la crevasse ?

    J'ai fait mieux que cela, j'ai repéré l'odeur de Fafna.

    C'est bien la première fois que tu repéres une femelle à son odeur.

    Pas tout à fait, petit elfe, sauf que d'habitude je coupe le lien...

    hein ? Oh, bien sur excuse. »

    Ils pénétrèrent dans la crevasse par le vol, Fafna les rejoignant. Cenwell toujours évanouie ne donnait plus signe de respiration.

    « reodwen, il y a un problème !

    Ah oui ?

    Fafna ne ressent plus le lien.

    Traduction ?

    Elle n'est plus parmi nous. ».


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  • pardonnez moi de ne pas être très présente ces dernierss temps mais je dois préparer mes examens je n'oublie pas mes blogs


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  • La civilisation mortuaire

     

     

     

    -Fafna, où allons nous?

    -J'ignore de quoi il s'agit au juste mais je pense que cela t'interessera, c'est une cité glacée à ce qu'il paraît et maudite. Excitant non? Et cela l'est encore plus du fait de l'interdiction de s'y rendre.

    -Et tu ne t'es jamais demandé pourquoi on avait interdit d'y aller? Cela peut être important.

    -Depuis quand écoutes tu ce que l'on te dit? Je ne pensais pas lié à une partenaire couarde... dit la dragonne d'un air déçu en posant les griffes de diamant sur les pavés glacé du lieu interdit.

    -La ferme Dragonne, rétorqua l'épée. Pour une fois, Cenwell, faisons ce que l'on nous a dit et partons d'ici sur le champ, je t'en conjure, ce lieu est trop dangereux, même pour toi.

    -Plutonia, que t'arrive t il? demanda la Dragonne.

    Inquiète plus que de raison, celle ci se rendit compte que l'épée paniquait vraiment et bloqué ses souvenirs, en proie à la plus froide des terreurs. Cenwell, elle partit d'un grand sourire et se mit à tourner sur elle même, rayonnante de puissance et de joie, les bras levés vers le ciel de glace du lieu interdit, comme en hommage à la surface, et à la protection que cette terre avait offerte.

    -C'est incroyable ! jamais de ma vie je n'ai ressenti autant d'énergie et... qu'est ce qui ce passe?

    Gwelladur, fulminant et Eliona, tout aussi furieuse sortirent de l'entrée du tunnel tout comme Aidan et Rowanna, le premier fou de rage et la seconde soulagée de les savoir en vie. Le tunnel s'effondra brusquement.

    -Super, le tunnel est colmaté, on a dépassé le cota de voyageur autorisé !!! soupira Aidan, la voix tremblante.

    -Et par où va t on repartir? s'inquiéta Eliona.

    -Faut trouver les aut'passages. Mais comme seul un est visible et les autres sont camouflés par de la magie céleste, on est pas près de les trouver. Aidan se tourna vers la dragonne et la guerrière : Et vous deux, imbéciles de première, vous êtes juste stupides ou vous êtes trop orgueilleux pour écouter ce que lon vous dit? Interdit, c'est interdit, dans toutes les circonstances, pas uniquement dans le cas où quelqu'un vous surveille.

    -Et toi, rétorquèrent les deux liées après un regard, comment peux tu être assez idiot pour penser que en entendant le mot interdit, on ne serait pas tenté de savoir de quoi il retourne? Mais ma parole, tu n'as jamais été gosse ! C'est le B-A-ba. Et puis, je ne vois pas ce qu'il y a de si terrible dans ce monde. Regarde moi cette nature de glace, sauvage, indomptable et ... euh....

    -Mortelle, sussura l'épée. Aidan, par où devons nous passer pour rentrer à la surface ou dans notre monde.

    -Le seul circuit qui accepterait autant de voyageur voir plus se trouve dans le désert vert. C'est à l'opposé de cette région du globe médian.

    Il se retourna avant de de nouveau faire face aux trois complices :

    -Depuis quand une épée sa parle?

    -Ben depuis quelque siècle, vieux, répondit l'arme, narquoise.

    L'interlocuteur haussa les épaules en tournant les talons et se mit en marche.

    -Nous devons foutre le camp, Eliona, Gwelladur, vous pourrez rentrer dans le globe elfiqua par un tunnel qui se situe dans le coin. C'est à deux heures de marche. Cenwell, Fafna et ... la chose, vous pourrez la rejoindre à partir du désert vert, ce tunnel se trouvera juste à coté de celui que Rowanna et moi emprunterons.

    Les deux heures de marche se firent sans encombre, mis à part une crise de larme de Cenwell en voyant les merveilles de la cité de glace.

    Des tourelles de glaces et d'or, des portes en pierre volcanique ornementé d'inscription inconnue et le plus terrorisant selon Eliona qui tremblait comme une feuille, des créatures gelées par le temps, toute plus étranges les unes que les autres, une bêtes dont le ventre était couvert d'écaille, le dos poilus, les bras à vif (il en manque même des morceaux, fit remarquer Cenwell) des yeux recouvert d'une fine membrane de protection et d'autre chose encore la composé, chose que personne ne put définir.

    -Ce que vous voyez, en fer, c'est son organisme et le truc en pierre souffrière, une pierre faite de souffre cristallisée, expliqua Aidan, c'est son coeur. Ces bestioles étaient connus pour leur orgueil et leur puissance nécromentique énorme, avant de se faire bouffer par plus mort qu'eux.

    Une lueur d'intérêt s'alluma dans les yeux de Cenwell.

    -Et là haut, ce n'est pas la tour du contrôle inférieur?

    Aidan se retourna d'un bloc.

    -Comment le sais tu?

    -JE suis nécomancienne, je suis en connexion avec tout ce qui touche à mon domaine et notamment ce que tu nommes une bestiole.

    -Oh. C'était une raison de plus pour que tu ne viennes pas, explosa t il soudain. Tu es une calamité ambulante. Pourquoi as tu fuit ton monde à la fin? Tu es une tyran mis à la porte par des démocrates, une criminelle folle mise en fuite, ou encore, merde, je ne sais plus ce que tu pourrais être !!!! Tu n'as donc jamais entendu parlé de ce lieux, ou quoi, reprit il un peu plus calme, en voyant l'une des cents palmes de la créature se mettre à bouger.

    Cenwell ne manqua pas de remarquer le mouvement de cette palme traitresse;

    -Il n'est pas mort?

    -Si je ne me calme pas, il va revivre à cause de la mort que je génére.

    -Je suis à la seule à ne pas tout comprendre, s'inquiéta soudain Rowanna.

    -Non, je n'ai pas tout compris non plus, la rassura Eliona.

    -De toute façon, nous approchons du tunnel, Eliona, Gwelladur, vous allez bientôt pouvoir rentrer chez vous.

    -Cela me fera la plus grand bien, je ressens la nostalgie de ma terre et la rejoindre avec ma liée, c'est un immense cadeau que tu me fais là, gardien.

    Les sourcils de Cenwell se levèrent si haut que Eliona put avoir un aperçu des rides qui la strierait dans quelques siècles, voir décennies, si elle n'arrêtait pas de hausser les sourcils. Au moment où Eliona allait enfourcher son dragon de Diamant, un autre dragon, de rubis lui, déboula sous leurs yeux, clôturant le tunnel prévu. Le cavalier stoppa net sa monture en reconnaissant les voyageurs et partit d'un immense éclat de rire.

    -Je n'en reviens pas, ma nécromancienne guerrière et sa guérisseuse. Vous vouliez rejoindre nos prisons? Peut être vous manquez t elle?

    -Va crevez, reodwen, cracha Cenwell, avant de cracher au pieds de l'elfe.

    -Nous rediscuterons de cette hypothèse dans quelque temps, ne t'inquiètes pas. Tiens, de nouvelle connaissance et ...

    -Oh Dieu des Dragons, dites moi que je rêve, non je rêve, pas c'est lui, c'est Gwelladur !!!!!!

    Reodwen baissa la tête d'un air navré et se coupa le doigt. Une goutte de sang s'échappa et s'écrasa au sol. Un mur d'os surgit et entoura la ville.

    -Qu'est ce que c'est que ce délire?

    -Juste une des nombreuses protection de cette remarquable et antique cité. De toute façon, ce tunnel est cloturé et il est impensable que je vous laisse sortir, peut être même avait vous trouver le trésor qui repose dans cette ancienne civilisation.

    -Un trésor?

    Les dragons éclatèrent de rire en voyant Fafna se réveiller de son inattention. L'or était l'un des péché des dragons et la simple mention d'un trésor suffisait à réveiller un dragon mort.

    -Non fafna, pas de l'or un autre type de trésor, un trésor écrit, un livre étonnament puissant.

    Une, deux palmes se mirent à bouger en cadence. Puis une troisièmes. Un pouvoir fluctuant tout autour de Aidan et se généralisant à toute la ville qui entourait. Mais celui ci ne sembla pas s'en préoccuper.

    -Ne me dis pas que tu cherches ce livre?

    -Bien sur que si.

    Aidan ne prévint pas et rua sur Reodwen, un baton de combat dans la main et l'épée fila vers Reodwen.

    -Plutonia ! cria Cenwell en tentant de retenir l'épée.

    -Enfin une qui obéit.

    et en un coup rapide et précis du pommeau de l'arme, Reodwen assoma le gardien.

    -Un de moins. Je commence à en avoir marre de supporter les frasques de tes nouveaux amis. Tu es une peste et tu es toujours acclamée. Il va falloir que tu m'expliques ta méthode, Cenwell.

    -Va au diable. Plutonia, reviens ici tout de suite.

    -Désolé Cenwell mais je ne quitterai pas Reodwenn. Il a plus besoin de moi que toi de moi.

    -Et depuis quand?

    -Depuis que tu es de retour chez toi.

    Cenwell haussa les sourcils avant de regarder autour d'elle.

    -C'est vrai que le lieu est familier mais c'est sans doute parce que ce lieu est décrit par mon ancêtre. Dans son journal.

     


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  • Et ils disparurent. La jeune hotesse soupira et s’installa derrière le comptoir.

    -Donc? Ce sera une ou deux chambre?

    Nous prendrons une chambre double, quel est votre prix ?

    Elle éclata de rire.

    -On voit tout de suite que vous n’êtes pas du coin. Nous gagnons suffisamment avec l’argent que nous verse les « entraineurs de ces dames ». Les chambres pour le repos sont gratuites.

    Le rangeai mon argent, le cœur battant un peu moins fort. Je n’allai pas avoir besoin de me séparer de mon argent. Nous regagnâmes notre chambre avant de descendre prendre un repas. L’un des hommes de la salle nous approcha. Ma panthère n’ayant pas bougée, j’en déduisais qu’il n’y avait aucun risques. Euh, il allait falloir que je songe à enlever cette expression de mon vocabulaire. L’abscence de risques risquait, c’était le cas de le dire, de partir en vacances très loin, avec cette fichue magie.

    -Dites belle demoiselles, sa vous dirait de venir jeter un petit coup d’œil au barbecue de ce soir. Je regardai Lysie, sans comprendre.

    -Nous préférons l’odeur de la viande de cochon à celle de la sorcières. Qui c’est si les démons ne vont pas rappliqués !!!

    Nous vîmes le gars blémir, et disparaître.

    -Le barbecue? Demandais je à Lysie, sans comprendre.

    -C’est de l’argot. Nous sommes tous plus gras que les cochons des sept enfers gourmands, quand ces seigneur rie les juges nous font rôtir sur un joli petit bûcher, on prends la place du cochon sur sa broche. Vous comprenez?

    -Je remarquai qu’elle employait de nouveau le vouvoiement. Un sujet sensible.

    Très.

    -Quand Est-ce qu’elle va cesser de se mêler de se qui ne la regarde pas, l’autre idiote dans ma tête?

    -Lysie répondit

    -Je pense qu’elle fait partie de toi et que cette charmante idiote comme tu dis va constamment être avec toi.

    J’aimerais bien être avec ce saphiro. Sacré Yeux?

    -De quoi je me mèle? Grognai-je.

    Lysie ne releva pas et se leva avant de s’étendre.

    -Je vais aller me coucher, je suis fourbue et épuisée. A demain.

    -Oui, lui répondis je vaguement mal à l’aise. Celle qui nous avait procuré une chambre ne cessait de me fixer, c’était d’un désagréable.

    Elle partit sans se retourner, me laissant là comme une pauvre malheureuse. Au bout de six propositions de verre et six d’accompagnement dans une chambre, je décidai qu’il était temps pour moi de quitter cette salle.Je rejoignais Lysie, qui s’apprêtait à sauter par la fenêtre.

    -Eh ! Tu fais quoi là?

    -Je vais voir ce que je peux faire pour elle.

    -Elle? Tu veux dire la sorcière? Elle l’a cherchée, tant mieux si elle brûle…

    Lysie se figea sur le bord de la fenêtre. Elle me regarda et me dit quelque chose, trop bas pour que je l’entende :

    -Répéte Lysie, je ne t’ai pas entendue.

    -Tu es un monstre d’égoïsme. Je dus quand même me rapprocher pour l’entendre. Si cela avit été moi? Aurais tu dis la même chose?

    Je ne répondit pas, pas question de lui confier que j’avais appris à l’adorer. Je baissai la tête, confuse. Mais elle n’avait pas fini :

    -Bien sur, suis-je bête, on ne peut pas t’en vouloir la seule chose qui t’intéresse, c’Est-ce métal que tu révéres. Mais la vie pour vous n’a pas de sens, si ce n’est celui d’amasser. Je ne sais pas pourquoi j’ai accepté de vous aider. J’aurai mieux fait de vous laissez à votre mariage arrangé et de vous laisser vous trancher les veines, comme votre grand-mère. Et là-dessus, elle sauta du haut du deuxième et aterris souplement au sol,. Je descendais, à la limite de me rompre le cou. L’hotesse me regarda avec un petit sourire mais des yeux rouges. Je me dirigeai directement vers elle :

    -Où a lieu le bûcher?

    -Il a lieu sur la grand place.

    -Où est elle?

    -Dès que vous sortez, prenez à gauche et continuez toujours tout droit.

    Je lui prit la main et la forcée à me suivre :

    -Montrez moi le chemin.

    Elle ne dit rien de plus et me précéda, presque à la course. Je la suivait, en silence et aussi silencieusement que possible. Mais je paraissait bien bruyante, malgré mes peids nus. Elle volait littéralement, ses pieds ne faisant pas le moindre bruit, ne bougeant pas le moindre cailloux, J’avais l’impression de suivre un fantôme. Brusquement, quelque chose bondit devant nous, en grognant alors que je passai à côté de cette chose. Je regardai avec plus de soin. Ma panthère !!!! Elle avait décidé de me suivre. Je la caresser en passant et sifflai en la dépassant. Elle se mit à trotter à côté de moi. Une demi fantome et un félin… je me sentais super rassurée. Nous débouchâmes sur une immense place ou se tenait foule. Je regardai la place de la lune. C’était bientôt l’heure de la mise à mort de la sorcière. Voir autant de gens heureux de la mort me rendait folle, même depuis ma petite enfance j’ avais toujours haï les mises à mort. Une personne atterrit doucement derrière moi. Lysie. Je me retournai, prête à m’énerver. Mais elle me prit de court.

    -Je peux savoir ce que tu fais là? Je t’avais dit de rester à la chambre et vous, ne vous avais-je pas payer pour veiller à ce qu’elle reste à l’intérieur.

    -J’ai dit que j’allais veilller sur elle, pas que j’allais la séquestrer.

    Alors que les deux femme se disputer je sentit une main se refermait sur ma bourse, tandis que ma panthère se mettait à ronronner.

    Je me retournais, ces yeux ! Saphiro !

    Je m’apprêtait à le gifler quand il me saisit le poignet.

    -Doucement impétueuse princesse. Même votre panthère m’apprécie. Peut être auriez vous intérêt à m’écouter?

    Je baissai la main, toujours folle de rage. Je croisai les bras m‘attendant au pire.

    -Bien, ce bûcher est léger, le bois presque sec. Il mettra pas mal de temps avant de prendre. Lkysie positionne toi derrière elle, je sais que tu ne crains pas le feu. J’attirerais l’attention avec ma spécialité, le vol.

    Lysie hocha la tête et s’éloigna en direction du bûcher. J’attrapai le bras de Saphiro et lui demandait ce que je devais faire. Sa réponse me cloua le bec :

    « je ne voudrais pas que sa seigneurerie me coupe la tête pour avoir causé la perte de son ongle. »

    Je n’avais jamais voulu lui coupé la tête même si j’avais parfois eu envie de l’étrangler de mes mains. Tout le monde me voyait il ainsi? J’avais pensé à ma richesse, à moi, à faire tout ce qui est possible pour plaire à mes parents. Savaient ils seulement ce qu’endurer les populations? Si oui, pourquoi ne m’en ont-ils jamais parlé pendant leur initiation à la gestion de royaume? Si non, pourquoi leurs conseillers n’avaient ils rien dit, ou leurs servant? Personnellement, les miennes n’avaient pas trop le droit de se plaindre. Voici donc ce que les esclaves voulait me faire connaître… Mais étrangement, cette vie me plaisait plus que celle du palais, au moins j’étais occupée ! Je restai donc là à ne rien faire de peur de les géner. Je souris, le perlife, chef religieux, était venu lui-même et un cri me fit comprendre que Saphyro venait de faire des siennes. Et en effet, la bague qui lui conféré le pouvoir ne brillait plus au doigt de ce cher perlife. Les gardes, y compris du bûcher, furent réquisitionner pour la retrouver. Du coup, la sorcière disparut au bras de Lysie. Un travail propre et clair comme il fallait s’y attendre avec ces deux là.

    Lysie apparut en même temps que Saphiros. Il soupira.

    -Cette bague valait bien toutes les parures de la princesse, ce diamant, je suis amoureux ! Mais bon, ce serait dommage qu’il ne retournes pas à son maître, au moins comme ça, on ne voit pas la graisse qui pend. Et franchement les visions d’horreur merci ! Assez avec la princesse et ses colères !

    -Emrik, c’est bon on a com…

    Je me tournai vers Lysie. Voila pourquoi les yeux de THE beau garçon me rappelais quelque chose ! Mon voleur personnel et lui n’était qu’une personne. Bon je réglerais ce problème plus tard, il fallait d’abord que l’on fiche le camp.

    -Je vous rejoint dans dix minutes, le temps de me trouver un cheval. En attendant, dirigez vous vers la sortie de la ville.

    Nous obéîmes ,la gérante de l’hôtel ayant disparue. Il nous rejoignit peu de temps après, sur le dos d’un magnifique pur sang arabe.

    -Bon alors on y va?

    Lysie lui adressa un sourire et monta sur le dos de sa propre jument avant de la talonner. Je montai en quatrième vitesse sur le dos de ma panthère pour les rejoindre. Sa vitesse me fit hurler de plaisir. Lysie me regarda indulgente. C’est trente seconde après que Saphiros, euh pardon Emrik stoppa sa monture et retourna sur nos pas… pour en ramener la jeune sorcière. Elle prit tout de suite la parole, pleine de morgue :

    -laissez moi venir avec vous, je peux vous être utile. Je connais l’empire comme ma poche…

    -Lysie me regarda avant d’observer notre jeune sorcière.

    -Bien, accompagne nous si tu veux mais pas d’entourloupe ou tu le paiera cher.

    Comme pour appuyer les propos de ma compagne, ma petite panthère grogna si fort que je me mis à trembler. Je lui caressai le sommet de la tête. Vu le regard que me lança la jeune sorcière elle n’eut aucun doute sur la véracité de mes propos. Alors que Emrik se préparait visiblement à aller voler un autre cheval,


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